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42 membres de l'équipage / 42 épisodes (cliquable)

Harlock, dernier rempart de l'humanité contre les Sylvidres (cliquable)

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Albator = Harlock = Captain Herlock

ALBATOR 78 est la première série animée ayant pour personnage principal le Captain HARLOCK. Bien que ce ne soit pas la première incursion de Leiji dans le monde de l'anime, ce sera, toutefois, la toute première série et le premier personnage de l'Univers MATSUMOTO à parvenir en France créant ainsi toute une génération de fans.

Devenu hors-la-loi, banni par une société conduite par la seule oisiveté, nous y découvrons un héros, déjà longuement mûri dans l'esprit de son créateur, tiraillé entre son désir de protéger MAYU la fille de son ami et concepteur de l'ARCADIA et celui de protéger une Terre en proie à des femmes végétales (jamais un dessin animé n'a possédé de si belles méchantes) venues des confins de l'espace pour en reprendre possession.

À noter l'apparition de la première version de l'ARCADIA bleu, qui disparaitra peu après pour ne réapparaitre que ces dernières années dans la jeunesse d'HARLOCK sous le nom de DEATHSHADOW II. En effet, dès 1979, Leiji le remplacera par la seconde version verte dans le film GALAXY EXPRESS 999.

Bien que techniquement très réussi sur le plan de la psychologie de ses personnages, on peut toutefois reprocher à cette série quelques faiblesses dont, notamment, l'apparition de la petite MAYU qui n'existe pas dans le manga source et n'apporte pas grand chose à l'intrigue principale.

LES DIFFÉRENTS NOMS DE LA SÉRIE :


UCHÛ KAIZOKU CAPTAIN HARLOCK
SPACE PIRATE CAPTAIN HARLOCK
ALBATOR, LE CORSAIRE DE L'ESPACE
ALBATOR 78


Réalisateur : RINTARO

Idée Originale : Leiji MATSUMOTO

Character Design : Kazuo KOMATSUBARA

Musiques : Seiji YOKOYAMA

Production : TOEI ANIMATION

Année : 1978

Épisodes : 42

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Le site ALBATOR à été élaboré pour la sortie du coffret TF1 Vidéo, par des membres et amis du webring LEIJI francophone :

ak (Kritik der Animationskraft) : "Dossiers - Insolite", "Goodies - Gaming" (Jeu PC98)
Captain Jack (L'Univers de Yamato) : "Dossiers - Insolite" (Origine du nom Albator)
Charlock (L'Univers de Yamato) : "Dossiers - Presse" (traduction), "Dossiers - Yamato" (traduction), "Dossiers - Biographies" (Rintarô), "Goodies - Gaming" (Jeu PC98 : traduction)"
CPZ (Leijistudio) : "Goodies - Gaming" (Jeu Flight Simulator), "Goodies - Art"
Tim Eldred (Star Blazers) : "Dossiers - Yamato"
Eric (Albator2980) : "Série - Les épisodes"
Esis (L'Univers de Tochirô) : "Accueil - Présentation", "Dossiers - Biographies" (Leiji Matsumoto)", "Dossiers - Insolite", "Goodies - Audio"
Pierrot (Leiji Goods & Collection sur TokiNoWa) : "Goodies - Collection"
Sadosky (Galaxy Harlock) : "Série - Personnages"
*RYd3R* (Photos Annecy 2011 sur Space Pirate Captain Harlock 3D - 2013 ) : "Dossiers - Yamato" (traduction)
WebGrapher (Space Symphony Maetel by WebGrapher) : Design, conception
Watcha (TokiNoWa) : "Accueil - Conception", "Accueil - Lien", "Série - Coffret", "Série - Censure", "Dossiers - Insolite", conception


Une dynamique autour de l'oeuvre de Leiji Masumoto


Le webring LEIJI francophone est un club, animé par les webmasters - dont le traducteur des mangas Galaxy Express 999 et L'Anneau des Nibelungen - d'une 20aine de sites web consacrés à Leiji Matsumoto et son oeuvre.

Ils ont participé à plusieurs projets comprenant :

- la création de livrets / bonus filmés / commentaire audio sur plusieurs coffrets distribués ou à paraître,

- un partenariat internet sur la promotion de la sortie d'un long métrage animé de Leiji Matsumoto,

- l'animation de stands, de conférence ou d'interviews sur des salons dédiés à la japanimation, aux goodies ou au jeux vidéos,

- l'aide à un projet de jeu vidéo Albator par Golgoth71 (artiste "validé" par Leiji Matsumoto),

- l'élaboration de questions pour un grand quizz avec Golgoth71, pour un magazine culturel sur le Japon,

- la création de ce site officiel de la série Captain Herlock Endless Odyssey en partenariat avec Dybex ;-)

et d'autres projets non encore publiés...

Leur forum est toujours ouvert.

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Sites de fans

Albator2980 Albator 2001 Albator Saga
Albator Toki no Webring Arcadia2000 Arkeon
Captainherlock.tv Cyna.net Galaxy Harlock
In arcadia La bannière de la liberté ! Leiji Goods
Leiji Studio Leijiverse L'univers de Tochirô
L'Univers de Yamato Queen Emeraldas by WebGrapher Sexywarrior Zero
Shônen no Kokoro Space Piracy Space Pirate Captain Harlock 3D - 2013
Space Symphony Maetel by WebGrapher Stellie la pirate de l'espace Sylvidra under the cover
Tokinowa Triple9 webring LEIJI francophone

Sites anglophones partenaires :
Kritik der Animationskraft Star Blazers

...les liens des élaborateurs de ce site !



Sites pros

Leiji Matsumoto - Offical Homepage Toei Animation Europe TF1 vidéo
WebGrapher


Ce site

Albator

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Résumé



A l'aube du 31ème siècle, l'humanité asservie par la technologie des robots vit dans l'opulence et ne voit pas arriver la menace d'invasion de la Terre par les terribles Sylvidres. Le capitaine Albator, à la tête de son équipage, incompris de tous et placé au rang de renégat, s'aperçoit du grand danger menaçant les terriens et part en direction de l'espace...



Initialement évoquée en Blu-ray, il s'agit d'une édition 6 DVD.
C'est le premier coffret qui comporte la version originale japonaise avec des sous-titres français ! Celle-ci intègre les musiques originales, qui apportent beaucoup à l'ambiance de la série.
La piste audio française sera aussi proposée.
L'image est entièrement restaurée par la Tôei, mais comme ce sont les master français, ces derniers sont amputés de quelques minutes du fait de divers censures lors de la diffusion télévisée.
Un bonus est prévu avec une interview de Leiji Matsumoto à Annecy en 2011, où il était venu présenter son projet d'animé 3D : SPACE PIRATE CAPTAIN HARLOCK 3D.

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1 - Le pavillon noir

Albator découvre que des êtres venus du fin fond de la galaxie menace la paix qui règne dans l'univers. Ces êtres, les Sylvidres, veulent envahir la Terre. Albator souhaite revoir une dernière fois Stellie avant de partir combattre les Sylvidres. Stellie est sa petite protégée. C'est la fille du créateur de l'Atlantis. Mais tandis qu'Albator est avec Stellie, il est capturé par les forces Terriennes, commandées par Vilak. Alors qu'il est devant le peloton d'exécution, Albator n'échappe à la mort que de justesse, l'Atlantis arrivant à sa rescousse. Albator part pour l'espace…


2 - L'escadrille du néant

Vilak ordonne à Stellie d'écrire à Albator pour le faire venir sur Terre. Elle refuse. Aussi, la directrice de l'école lui donne comme châtiment d'aller laver le sol de la chapelle, qui se trouve sur la petite montagne derrière l'école. Sur le chemin que Stellie emprunte pour aller chercher l'eau à la source, un danger la menace, mais Albator n'est pas loin. De leurs côtés, les Sylvidres ont envoyé une sphère noire, qui va bientôt percuter la Terre. Albator pourra t'il empêcher la colonisation de commencer?


3 - Les torches embrasées

La sphère noire s'est écrasée sur Terre, sans que les Terriens ne réagissent le moins du monde. Ramis Valente, le fils du célèbre Docteur, décide de se joindre à l'équipage de l'Atlantis afin de venger son père. En effet, le Docteur Valente, s'étant un peu trop intéressé à la sphère noire, a été assassiné par les Sylvidres. Ramis veut retrouver ses meurtriers. A bord de l'Atlantis, Ramis assiste à un premier combat contre les Sylvidres. Mais décidera t'il de rester avec ses nouveaux amis?


4 - Sous la bannière de la liberté

Le professeur Kusuko tente, avec l'aide de Ramis, de persuader le Gouvernement Terrien que les Sylvidres sont là. D'ailleurs, leur sphère noire est là pour le prouver. Elle est le messager de l'invasion imminente de la Terre. Le professeur est assassiné peu de temps après la conférence. Ramis est fait prisonnier par Vilak. Il parvient néanmoins à échapper à la faible vigilance de ses gardiens. Il rejoint définitivement l'Atlantis afin de se battre sous la bannière de la liberté…


5 - Le baptême du néant

Ramis Valente, qui a rejoint l'équipage de l'Atlantis, a du mal à comprendre les réactions du capitaine Albator. Les rapports entre les deux hommes sont ainsi très inamicaux. Albator révèle à Ramis que c'est son meilleur ami qui a construit l'Atlantis. Un combat entre l'Atlantis et les Sylvidres a lieu dans l'espace. Une Sylvidre est faite prisonnière. Avant de s'auto-détruire, elle annonce l'invasion imminente de la Terre par ses sœurs, et l'arrivée de la reine Sylvidra...


6 - Le repaire

Albator stocke le blé qu'il vole aux spaciocargirs Terriens sur une station spatiale, le repaire de la vache grasse. Les habitants de la Terre gaspillent tout, et Albator tente de faire des réserves pour eux, au cas ou... Il décide de passer à l'offensive contre les Sylvidres. Cependant, la reine Sylvidra vient le combattre jusque dans ses rêves...


7 - Le tombeau englouti

Dans le triangle des Bermudes, seul endroit de la Terre où il reste une mer, l'Atlantis est attiré par une gigantesque pyramide sous-marine. Albator découvre une Sylvidre qui repose en son centre, sans doute depuis fort longtemps. Il décide de partir combattre les envahisseurs, car il est persuadé de la gravité de la situation. Il souhaite revoir Stellie, mais Vilak n'est pas loin...


8 - L'armada royale

Albator et ses compagnons découvrent que la pyramide sous-marine et que la sphère noire émettent des signaux en direction de l'armada royale des Sylvidres. Le capitaine décide de partir affronter l'envahisseur, alors même qu'une Sylvidre lui a déconseillé de le faire...


9 - Les humanoïdes végétales

Sur l'Atlantis, le docteur Zéro découvre que les Sylvidres sont des plantes, et que de la sève coule dans leurs veines. Les Sylvidres sont présentes sur Terre depuis très longtemps, et se retrouvent dans beaucoup de forêts. Albator souhaite récupérer l'urne sacrée et envoie Ramis et Nausica s'en emparer au musée. Mais les Sylvidres sont aussi là...


10 - La planète de l'amour

L'Atlantis est attaqué par un vaisseau Sylvidre. Durant le combat, Ramis est fasciné par la beauté des envahisseurs, et rate sa mission. Ayant détruit le vaisseau ennemi, l'Atlantis récupère des débris du navire et les analyse. Les métaux utilisés proviennent de la planète Vénus. C'est donc là que part l'Atlantis dans l'espoir d'y découvrir une base Sylvidre...


11 - Les naufrageuses d'âmes

L'Atlantis, sur sa route pour la planète Vénus, rencontre un vaisseau Sylvidre complètement détruit par une pluie de météorite. A son bord, Ramis et Alfred découvre une Sylvidre encore en vie. Il la ramène à bord de l'Atlantis. Albator confie la garde de celle-ci à Ramis, mais elle le trompe et parvient à s'enfuir. Ramis lui a beaucoup parlé de l'Atlantis, y compris son fonctionnement...


12 - Le complexe d'Œdipe

Ramis passe ses journées dans le simulateur de combat de l'Atlantis afin d'être prêt à combattre les Sylvidres la prochaine fois. En effet, celles-ci se servent de l'image de sa mère, pour le tromper. En arrivant sur Vénus, l'Atlantis découvre une base Sylvidre qui n'est autre qu'un énorme vaisseau de guerre. Le combat s'engage. Ramis se trouve de nouveau confronté à Erosa qui tente de le manipuler une fois encore...


13 - Une micro-poussière de temps

L'Atlantis doit se battre avec un vaisseau fantôme qui provient d'un cimetière marin, quelque part sur Terre. Après l'avoir détruit, Albator découvre un monde souterrain dirigé par une Sylvidre. Dans ce monde, une journée dure un siècle. Si Albator et ses compagnons ne réagissent pas rapidement, les Sylvidres pourraient bien diriger la Terre à leur sortie de ce monde. Mais heureusement, le fantastique Atlantis est là...


14 - Le piège des sables

Vilak a emmené Stellie dans le désert Egyptien. Il se rend près des pyramides et du Sphinx. Albator doit retrouver Vilak à cheval à travers le désert, tandis que l'Atlantis a ordre de stationner au fond d'une crevasse. Quel terrible traquenard a préparé Vilak? Albator retrouvera t'il Stellie? L'Atlantis échappera t'il à la terrible menace qui pèse sur lui?


15 - L'amour défendu

Une aurore boréale suspecte incite l'Atlantis à se rendre au Pole Nord. Là, pris dans un brouillard artificiel, Albator et Clio sont séparés l'un de l'autre. Albator qui a été capturé par une Sylvidre doit mourir. C'est la mission de la Sylvidre. Cependant, celle-ci ne peut pas se résigner à le tuer. Elle est amoureuse d'Albator et souhaite le garder auprès d'elle pour toujours...


16 - L'îlot sacré

Nausica se rend sur la tombe de ses parents pour se recueillir. Elle y rencontre Roger, son ancien ami et amant. Ils devaient se marier un jour. Roger habite avec sa sœur Sylvie la maison des parents de Nausica. Cette dernière est très troublée et ne voit pas la machination qui se trame derrière son dos. Heureusement, Clio est là pour la guider...


17 - Quand la mort tient la barre

L'Atlantis recueille une bouteille flottant dans l'espace qui contient un SOS. Il s'agit d'un message envoyé par le capitaine Tornadéo, une vielle connaissance d'Albator. Persuadé d'arrivé trop tard, Albator décide néanmoins de tenter d'aller à la rescousse du malheureux et son équipage. En effet, Marisse, l'un des membres de l'équipage de l'Atlantis a autrefois servit sous les ordres de Tornadéo...


18 - L'ombre du souvenir

Marisse, dont la fille a été autrefois enlevé par les Sylvidres, est persuadé de l'avoir retrouvé. Les membres de l'équipage tentent de le dissuader que sa fille n'est autre qu'une Sylvidre et qu'elle est malfaisante. Mais lui pense différemment, et veut à tout prix, la retrouver. Cependant, la conception d'un enfant est-elle possible entre un homme et une Sylvidre?


19 - Le traquenard de la Reine

La Reine Sylvidra veut absolument découvrir qui est le 42ème homme de l'Atlantis. En effet, lorsque l'Atlantis quitta le monde sous-marin, alors que tout l'équipage dormait, qui manœuvrait le vaisseau? Dans la nébuleuse de l'Hippocampe, le navire est prit dans un orage magnétique. La Reine Sylvidra propose une trêve à Albator, voir même une union des forces, mais ce dernier refuse. Le combat ne fait que commencer...


20 - La planète des fleurs sauvages

L'Atlantis passe près de la planète natale de Clio, la planète Jura. Il s'agissait d'un monde de paix et de beauté, avant qu'une guerre nucléaire ne dévaste tout. Après la guerre, les plantes de la planète ont énormément grossi et ont tout détruit, y compris toute vie humaine. Albator permet à Clio de refouler le sol de la planète, où tout à l'air d'être redevenu normal. Cependant, les Sylvidres ne sont pas loin. Et les Sylvidres ont beau ressembler à de magnifiques plantes, elles n'en sont pas moins redoutables que des épines de roses...


21 - Le testament

L'Atlantis est envahi par de mystérieux suicidaires, tandis que le vaisseau traverse une pluie de météorites. Le capitaine Torus est fait prisonnier par Albator. Torus révèle alors que les Sylvidres ont capturé toutes leurs femmes et enfants, menaçant de les supprimer s'ils n'accomplissaient cette mission qui est de tuer Albator. Torus donne de précieux renseignements sur l'armada de la Reine, avant de partir combattre seul, un gigantesque vaisseau Sylvidre. Son honneur est sauf. Albator le dira à ses enfants, il l'a juré au capitaine...


22 - La planète du néant

La reine Sylvidra envoie une nouvelle sphère noire, identique à celle de la Terre en direction de Mars. En analysant la provenance de la sphère, Albator entraîne son équipage dans une zone de trous noirs, et l'Atlantis se trouve prisonnier de la planète du néant : la tombe de l'espace. La reine Sylvidra profite de l'immobilité de l'Atlantis pour l'attaquer. Mais au moment ou les Sylvidres attaquent, le vaisseau d'Albator est libéré de l'attraction de la planète du néant…


23 - Presque traître malgré lui

Au cours d'une attaque de l'Atlantis contre la flotte des Sylvidres, Alfred, le Capitaine en second de l'Atlantis est fait prisonnier par une Sylvidre. Il est amené sur un gigantesque vaisseau des humanoïdes, qui tentent de le corrompre en utilisation sa faiblesse pour les maquettes...


24 - L'étoile filante de l'amour

Un petit vaisseau fuit l'armada de la reine Sylvidra. A son bord, deux fugitifs, Tolus et Rubia. Ils sont amenés à bord de l'Atlantis qui les recueille. Albator apprend que Tolus n'est autre que le fils de Torus, avec lequel le capitaine a déjà combattu les Sylvidres. Rubia est une Sylvidre et elle aime Tolus. Leur vaisseau s'appelle l'étoile filante. Sylvidra montre à Tolus qu'elle torture sa mère afin de ramener les fugitifs. Tolus et Rubia quittent l'Atlantis et se lancent à l'attaque de vaisseaux Sylvidres, tout comme Torus l'avait fait avant eux…


25 - La chat perdu

La mort de Rubia et Tolus a jeté un chagrin immense parmi l'équipage de l'Atlantis, qui a désormais encore plus de raisons et de foi pour combattre l'ennemi. Le docteur Zéro veut lui même participer à un raid afin de donner une leçon aux Sylvidres et venger ainsi la mort de leurs amis. Le docteur part en ayant confié son chat à la cuisinière. Mais dans l'appareil de chasse, le docteur apprend que le chat a disparu…


26 - Le voyage du retour

Les mots gravés sur la sphère noire envoyée sur Terre disent ceci : « Ici, ont vécu les Sylvidres et ici, elles reviendront ». La Reine Sylvidra dévoile à Albator que si son vaisseau a jusqu'à ce jour, toujours été épargné dans les batailles, c'est uniquement par sa volonté. Elle a en effet besoin de donner une raison de se battre à son peuple. Des tensions de plus fréquentes se créent au sein de l'Armada, et les civils, utilisés en tant que bouclier, fuient la tyrannie de la Reine…


27 - Le pouvoir de l'Atlantis

Vilak appelle Albator. La Reine Sylvidra a fait kidnapper Stellie, le point faible d'Albator. Sylvidra avait envoyé des espions sur Terre afin de découvrir pourquoi ce dernier se battait pour un peuple qui n'en valait pas la peine, et qui l'avait condamné à mort. Tandis que Vilak comprend enfin que les Sylvidres ne sont pas l'invention d'Albator, il décide de se battre seul, puisque sur Terre, personne ne veut l'écouter. Sylvidra annonce à Albator que Stellie est retenue prisonnière dans la nébuleuse d'Ulysse. La capitaine de l'Atlantis ne sachant quoi décider, il laisse à son vaisseau la liberté de prendre la décision…


28 - Aux confins de la nébuleuse

L'Atlantis fait route vers la Nébuleuse d'Ulysse qui comporte 7 planètes. La reine Sylvidra a sans doute cachée Stellie sur l'une d'entre elles. Albator décide de visiter la planète des humains. Cette planète ressemble à la Terre. Albator retrouve le Docteur Heinz, qui est un vieil ami. Albator et ses amis patrouillent la planète à la recherche de Stellie, en vain. Puis l'Atlantis est « enchaîné » par une force magnétique puissante au fond de la mer, tandis qu'un gigantesque raz de marée s'apprête à détruire la planète…


29 - La bataille de la planète de l'arc-en-ciel

Ramis est entraîné dans un piège tendu par les Sylvidres, et atterrit sur la planète de l'Arc-en-ciel. Sur cette planète, il découvre des civils Sylvidres qui ont fui la tyrannie de la Reine. Une petite fille le convainc de la sincérité des civils et ramis accède à la demande de l'une d'elle qui est de voir Albator. Mais bien vite, Ramis se rend compte de son erreur et qu'il a attiré son capitaine dans un piège…


30 - Mon ami d'enfance

Le vaisseau d'Albator a besoin de nombreuses réparations et se réfugie dans l'îlot de l'Ombre Morte, construit, tout comme l'Atlantis, par son ami d'enfance : Tochiro. En trouvant la paire de lunettes cassée de Tochiro, Albator se souvient de leur combat commun, de leur étonnante rencontre avec Emeraldas, qui tomba amoureuse de Tochiro...


31 - La construction de l'Atlantis

Tandis que l'Atlantis est toujours en réparation sur l'îlot de l'Ombre Morte, Albator se remémore les jours passés auprès de Tochiro, d'Emeraldas et de Stellie encore bébé. C'est sur l'étoile de la Combination que le grand départ de l'Atlantis a lieu. L'Atlantis les sauve tous de la destruction de la planète. A bord du vaisseau, peu après son décollage, Tochiro s'effondre. Il fait promettre à Emeraldas et Albator que Stellie soit élevée sur Terre et non dans l'espace…


32 - Le piège de la planètes des tempêtes

Une avant garde des Sylvidres a été envoyé vers la Terre afin de commencer la conquête. Sylvidra sait qu'Albator ne retournera pas sur Terre tant qu'elle tiendra Stellie en otage. En fait, la reine se trompe, Albator ne sait que faire. La Terre est aussi importante à ses yeux que l'enfant. Albator et l'Atlantis sont les seuls à percevoir le son de l'ocarina de Stellie. Le vaisseau se dirige automatiquement sur l'endroit où se trouve l'enfant. Albator espère que les Sylvidres n'enlèveront pas l'instrument à la petite…


33 - Le sacrifice d'un homme

Toujours dans la nébuleuse d'Ulysse, à la quête de Stellie, l'Atlantis poursuit sa route. L'avant-garde de l'Armada Royale détachée vers la Terre s'en rapproche dangereusement, détruisant tout ce qu'elle rencontre, satellites artificiels, bases, vaisseaux cargos… Sur Terre, Vilak rencontre Obara, ancien commandant déchu des forces Terriennes. Il est le seul à foncer en direction de l'Armada Royale lorsque Vilak lui apprend que les Sylvidres sont prêtes à passer à l'attaque. L'Atlantis entre en communication avec Obara…


34 - Le sauvetage

L'Atlantis arrive en vue des planètes « Les Jumelles ». Mais alors qu'il passe entre les deux planètes, il est immobilisé par une attraction d'une force peu commune. Il essaie de se dégager mais rien n'y fait. Les Sylvidres qui sont derrière ce piège en profitent pour passer à l'attaque. L'Atlantis parvient néanmoins à s'échapper, et Albator retrouve enfin Stellie. L'enfant est cependant traumatisée par le séjour chez les Sylvidres.


35 - La mystérieuse évasion

Vilak est arrêté par les forces de police Terriennes alors qu'une bombe visant le 1er ministre explose dans sa voiture. Il s'agit en fait de Yasmine, la secrétaire du 1er ministre, qui a manigancé le coup et fait prendre Vilak. Elle le fait néanmoins évader de la prison où il est retenu prisonnier. Albator qui ramène Stellie sur Terre se voit confier la garde de Yasmine. Cette dernière est très heureuse de se trouver sur l'Atlantis…


36 - Le loup dans la bergerie

Yasmine, qui n'est en fait qu'une Sylvidre, transmet des informations à la Reine Sylvidra. Clio met en garde Albator de ses doutes à propos de la jeune femme. Albator nargue la Reine Sylvidra en parlant à Yasmine. La Reine, quelque peu excédée de l'audace d'Albator ordonne à ses troupes d'attaquer l'Atlantis. Sylvidra comprend enfin qui est le 42ème homme de l'équipage de l'Atlantis, et se rend compte que l'Atlantis sera dur à abattre…


37 - Le sacrifice

Albator demande à Jasmine de quitter l'Atlantis, puisqu'il sait que la jeune femme est une Sylvidre. Mais dès qu'elle a quitté le vaisseau d'Albator, des vaisseaux Sylvidres l'attaquent. Albator décide de la protéger et ordonne que l'Atlantis vole à son secours. Elle est recueillie à bord de l'Atlantis une nouvelle fois, mais Albator ne joue t'il pas avec le feu…


38 - Le départ pour la mort

L'avant-garde des Sylvidres est arrivée sur Terre, et cette dernière commence à répandre la terreur et la destruction. Vilak propose à Albator de placer Stellie dans un endroit sûr afin de la protéger. En Afrique, Albator conduit Stellie devant l'ordinateur de l'Atlantis. Il lui dévoile que l'âme de son père habite la gigantesque machine, qui est le cœur névralgique du vaisseau…


39 - La revanche de Vilak

L'Atlantis est repartit pour l'espace mener le denier combat contre l'Armada Royal de la Reine Sylvidra. Albator attire les vaisseaux Sylvidres dans une zone de fortes turbulences, dues à l'activité peu ordinaire du soleil. De nombreux vaisseaux Sylvidres sont détruits, pourtant, des centaines de guerriers investissent l'Atlantis et se préparent à détruire le grand ordinateur du vaisseau. Vilak se sacrifie afin qu'Albert et Ramis puissent gagner la salle de l'ordinateur…


40 - Et les anges se mirent à chanter

Les Sylvidres attaquent maintes fois et de bien basses manières. Elles se servent d'un faux vaisseau hôpital pour attaquer l'Atlantis ou se protègent derrière des vaisseaux civils. Elles attaquent encore alors que l'Atlantis est immobilisé, en train d'aider les civils. Après avoir détruit bon nombre de bâtiments Sylvidre, l'Atlantis arrive en vue de l'énorme vaisseau de la Reine Sylvidra…


41 - Albator contre Sylvidra, le duel à mort

Albator contre la Reine : le duel à mort. Après une attaque suicide des minis-vaisseaux des Sylvidres, c'est au tour d'un des gigantesques Destructeurs de se lancer contre l'Atlantis. Mais il échoue et l'Atlantis le détruit. Le vaisseau d'Albator est néanmoins très endommagé. Albator décide de coller le vaisseau de la Reine et pénètre à l'intérieur de celui-ci avec les Aviscoops. Albator va enfin se battre contre la Reine Sylvidra.


42 - Adieu le hors-la-loi de l'espace

« J'accepte de partir ». Telles furent les dernières paroles de la Reine Sylvidra à Albator lors de sa capitulation. Les Sylvidres ont perdu. La reine quitte la galaxie et laisse la Terre aux humains. Mais de retour sur Terre, l'accueil pour Albator et ses compagnons n'est pas ce qu'ils imaginaient. Ce sont les chars d'assaut qui les réceptionnent à l'aéroport, et non pas des foules en délires. Le 1er Ministre demande à Albator et ses hommes de quitter la Terre pour de bon, et de pas revenir. La neige se met à tomber sur la ville. La sphère noire - dont les inscriptions : « Ici ont vécu les Sylvidres et ici, elles reviendront » et « La Terre sera la seconde patrie des Sylvidres », semblent narguer les humains -, émet des rayons. Les Sylvidres qui sont encore sur Terre passent à l'attaque. Les Destructeurs détruisent tout sur leur passage. Le 1er Ministre supplie Albator d'intervenir…

Que fera le corsaire à la fin des combats?
Restera t'il sur Terre, ou repartira t'il pour l'espace?

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Captain Harlock (Nom français : Albator)


Pour sa première apparition à l'écran, Harlock devait taper fort pour marquer les esprits.

Condamné à tort pour la mort de scientifiques, alors que ce sont les Mazones les responsables, il parcourt l'espace, revêtu de sa panoplie de héros ténébreux. L'homme impressionne par sa seule présence, inspire la crainte aux lâches et rivalise d'ingéniosité et de ruse dans la bataille. Mais, même s'il œuvre sous la bannière des pirates, il n'en oublie toutefois pas le bon droit, ne volant de la nourriture que pour la stocker en prévision d'une famine à venir sur la Terre et n'attaquant que ceux qui l'y obligent.

Harlock est un visionnaire qui connaît le sort de l'humanité. Pourtant, s'il est prêt à venir en aide aux plus faibles, il ne sert jamais la main des dirigeants, pas plus qu'il ne répond pas à leurs questions d'ailleurs. C'est du super mépris, certes, mais après tout, ils l'ont bien mérité !

Harlock est aussi un poète, un idéaliste qui croit aux rêves et à l'espoir, ce qui lui donne parfois un air un peu niais, même face au danger. Il ne parle pas beaucoup et garde ses sentiments pour lui, au risque de passer parfois pour un homme sans cœur. Mais ses valeureux compagnons savent combien il est généreux et, comme dit l'adage : « on a le chef qu'on mérite » !


Yattaran (Nom français : Alfred)


Yattaran, le commandant en second de l'Arcadia, est ce que l'on peut appeler un grand enfant. Il est même carrément à l'ouest quand il n'y a pas de situation d'urgence, fabricant des maquettes à la chaîne, courant dans le vaisseau en imitant le bruit des avions. Et même quand un danger pointe son nez, il reste souvent plus préoccupé par ses constructions que par la bataille.

Pourtant, c'est loin d'être un idiot. Enfant déjà, c'était un génie des mathématiques, et s'il est sans doute incapable de construire un vaisseau, il pige tout de suite son mode de fonctionnement. C'est grâce à ce don qu'il a rejoint les pirates d'Harlock, un jour où l'Arcadia était en panne.

Yattaran, si habile de ses mains, perd tous ses moyens devant les femmes. Comme quoi, ça n'a rien à voir !


Kei Yûki (Nom français : Nausicaa)


Kei est un nuage de douceur dans un monde de brutes.

Officier chargé des communications et des radars à bord de l'Arcadia, elle a été recueillie par Harlock alors qu'elle fuyait la Terre, à la suite du décès de ses parents. Kei savait que sans son intervention, elle allait sans doute croupir au fond d'une geôle. Alors, pour le remercier, elle s'est engagée à ses côtés, apportant son soutien aux membres d'équipage qui la considèrent un peu comme une grande soeur. (C'est fou comme ils sont chastes, ces pirates !).

Nostalgique de ses parents, elle se montre souvent trop sensible mais sait, quand la situation l'exige, se montrer efficace et même impitoyable.


Mime (Nom français : Clio)


Personnage énigmatique, Mime symbolise la solitude et la mélancolie qui se dégagent autant de sa silhouette que du son de sa harpe.

Muse et confidente d'Harlock, elle a voué sa vie au pirate après qu'il l'a recueillie sur son vaisseau. Lorsqu'ils se sont rencontrés, Mime errait seule sur sa planète. A la suite d'une mutation dont les Mazones ne sont pas étrangères, les plantes sont devenues carnivores et les habitants, leurs proies. De la florissante population de Jura, Mime est la dernière représentante, ce qui peut expliquer la tristesse qu'elle exhale.

Son spleen est peut-être également causé par la grande quantité d'alcool qu'elle ingurgite, la seule nourriture que ceux de sa race peuvent assimiler. Car, même si elle n'a pas de bouche, ça ne l'empêche pas de siffler des bouteilles de vin au goulot !

Son côté mystérieux est renforcé par ses pouvoirs psychiques, une sorte de sixième sens qui la fait passer parfois pour un peu branque auprès des autres membres d'équipage.


Tadashi Daiba (Nom français : Ramis Valente)


Tadashi, c'est le serial killer de la bande des pirates.

Après la mort de son père, il n'a qu'une obsession : dessouder des Mazones ! Déjà hanté par le décès de sa mère, l'esprit de la vengeance le pousse à lutter contre les envahisseuses afin qu'elle ne s'emparent pas de la Terre où reposent ses parents. Sa fougue est si intense qu'il trouve le capitaine Harlock trop idéaliste, pas assez cruel avec ses ennemis.

Mais au fil des batailles et du temps qui passe, le jeunot va devoir apprendre qu'il y a un temps pour tout.

Notons que Tadashi possède également des talents de transformiste. Entre deux épisodes, il est capable de troquer son costume marron pour une tenue de pirate de couleur verte sortie d'on ne sait où.


Mayu (Nom français : Stellie)


C'est gênant de parler de Mayu car on est partagé entre l'envie de la prendre dans ses bras pour la consoler et celle de la baffer pour qu'elle réagisse. Chacune de ses apparitions est un étrange mélange d'envie de rire et de se suicider pour ne plus entendre son ocarina

Car la seule chose qu'on peut dire d'elle sans prendre de risques, c'est qu'elle a un talent certain pour cet instrument. Elle se met à en jouer parfaitement dès qu'elle le touche... quoi que son répertoire soit très limité.

A sa décharge, des circonstances atténuantes, Mayu en a à la pelle. Son père, Tochirô, est décédé, sa mère ne vient jamais la voir, elle vit dans une sorte d'orphelinat où personne ne s'intéresse à elle, si ce n'est pour qu'elle serve d'appât afin de capturer son tuteur, Harlock. Pourtant, à 7 ans, la petite fait preuve de beaucoup de courage et d'abnégation et ne dévoile jamais ses émotions.

Lors de son kidnapping par les Mazones, Mayu continue de jouer imperturbablement de l'ocarina, même lorsqu'un combat se déroule juste à côté d'elle. Il paraît que c'est parce qu'elle est traumatisée qu'elle ne peut plus s'arrêter, mais franchement, on ne voit pas trop la différence avec avant.

Pour résumer, on peut dire qu'on voit plus souvent sa culotte banche sur ses fesses qu'une expression sur son visage.


Dr Zero


Voilà le bon père La picole dont les actes médicaux ne vont pas faire la une des chroniques médicales de l'espace. A part quelques autopsies et un peu de psychologie, on ne peut pas dire qu'il est débordé de travail.

La plupart du temps, il ne participe pas au combat. Mais quand il y va, c'est caparaçonné dans une tenue de samouraï, un hommage à ses ancêtres. On ne sait pas trop pourquoi il a voulu se battre ce jour là. Avait-il bu plus qu'à l'accoutumer ? En tout cas, il a montré qu'il avait encore de la ressource.

En fait, sa principale occupation est de se chamailler avec Masu, la cuisinière de l'Arcadia. C'est un sport qu'ils affectionnent tous deux. D'ailleurs, en parlant d'affection...


Maji (nom français : Marisse)


Maji est certainement le plus joyeux luron des membres d'équipage de l'Arcadia, mais ses airs de bon bougre masquent un être sensible qui a beaucoup souffert. Ce qui explique son penchant pour la bouteille.

Autrefois, Maji était un heureux père de famille qui aimait sa femme et sa fille par-dessus tout. Mais les deux femmes lui avaient caché qu'elles étaient des Mazones (et donc, qu'il n'était pas le véritable père de Midori). A la mort de son épouse, Aki, la petite est enlevée par ses congénères et la vie du petit bonhomme se brise.

Après avoir fait un petit tour avec Yamanaka, Maji s'engage comme ingénieur aux côtés d'Harlock, car il espère retrouver un jour sa fille qu'il croit innocente. Sa rencontre avec Midori lui révèlera qu'il a tort ; pourtant, ses sentiments de père ne sont pas éteints et il fait rempart de son corps pour que le pirate ne la tue pas... sauf que, vu la taille de Maji, son acte paraît ridicule !


Pr. Daiba (Nom français : Pr. Valente)


Pas facile d'être un scientifique lorsque votre gouvernement se moque de vos découvertes. Le pauvre vieux se démène comme un pauvre diable pour se faire entendre, mais les dirigeants ne sont que des gros cons qui se foutent de leur planète.

En fait, les seules à s'intéresser de très près à lui sont les Mazones qui n'ont pas envie que l'on parle trop de la sphère noire qu'elles ont envoyée sur Terre. Alors, pour être tranquilles, elles éliminent le professeur, sans se douter qu'elles conduisent son fils, Tadashi, sur leur piste.


Pr. Kusuko (Nom français : Pr. Kuzco)


Ami du Professeur Daiba, celui-ci fait appel à lui pour déchiffrer des inscriptions sur la sphère noire qui ressemblent à l'écriture des civilisations précolombiennes, dont il est spécialiste. Car, malgré son visage lugubre qui rappelle celui des indiens d'Amazonie, Kusuko est un gentil monsieur qui a toutefois une étrange façon de s'habiller. Un drap par-dessus un costume, ce n'est pas très courant. Heureusement que l'ensemble est bien assortie !

A l'instar de Daiba, les dirigeants se moquent de lui quand il leur parle de ses découvertes. Sa déconvenue sera pourtant de courte durée car les Mazones ne tardent pas à le tuer, comme bon nombre d'autres scientifiques.


Le Premier Ministre


Certes, le Premier Ministre de la Terre est nul, mais ni plus ni moins que les autres membres du gouvernement mondial. C'est juste le chef des nuls.

Uniquement préoccupé par sa réélection et ses entraînements de golf intérieur en pyjama, il a réussi à asservir la population terrienne à grandes doses de jeux et de télévision, au point de les rendre totalement passifs.

Espérant éviter les ennuis, il refuse d'entendre parler des Mazones et même quand elles sont là, il se contente de lancer des appels au calme pour rassurer la population en train de se faire massacrer. C'est ce qu'on appelle ne pas être à la hauteur ! Et en plus, c'est une lavette !

Qui a dit qu'on a les dirigeants qu'on mérite ?


Le Général Mitsuru Kirita (nom français : Vilak)


C'est un militaire, donc c'est un salaud. Un a priori qui se vérifie dans les premiers épisodes de la série.

Kirita fait son travail consciencieusement, prenant parfois le parti d'agir sans attendre d'ordre de son « mou du genou » de supérieur, le 1er ministre. Son acharnement contre Harlock tourne au ridicule. Il l'attaque dans le désert, au pôle nord, sous l'eau… mais sa ténacité ne mène à rien car Kirita joue de malchance et ses plans font « chou blanc ».

Pour arriver à ses fins, il est prêt à tout, même à prendre Mayu en otage et à lui faire traverser le désert égyptien, un endroit lourd de souvenirs pour Kirita. C'est là qu'il a perdu ses parents et surtout sa petite sœur. Alors, il projette une partie de son affection sur la fillette et se met à prendre soin d'elle.

Dès lors, son attitude change. En découvrant l'existence des Mazones, Kirita n'accepte pas le laisser-aller des autorités et décide de prendre les armes contre l'envahisseur, devenant persona non grata sur Terre. Mais l'homme se montre encore une fois déterminé dans ses décisions et ira même jusqu'à combattre aux côtés de son ennemi d'hier. Il meurt face aux assaillantes supérieures en nombre, en héros.

Ainsi s'en est allé le militaire qui chassait les hommes mais qui était sensible à la bonté des enfants.


La reine Raflesia (nom français : Sylvidra)


Ce n'est pas toujours facile d'être souveraine. Et Raflesia, qui gouverne la monarchie des Mazones doit en savoir quelque chose.

Les Mazones sont des femmes végétales qui brûlent comme du papier et qui crient beaucoup. Elles ont dû fuir leur planète natale détruite lors de l'implosion de leur étoile. Comme refuge, elles choisissent de venir s'installer sur Terre, leur seconde patrie, car elles sont à l'origine de certaines civilisations très anciennes et que des milliers de leurs semblables sont endormies, cachées parmi les végétaux, en attendant ce jour. En lançant cette invasion d'envergure, Raflesia pense donc à son peuple avant tout et elle est prête à passer pour un monstre pour les conduire sur la planète bleue.

Sur sa route, elle croise Harlock et fait de son combat contre lui une priorité, ce qui n'est pas du goût de certaines Mazones qui se mutinent. Mais la cruelle Raflesia possède les arguments et la force de frappe nécessaires pour remettre de l'ordre dans ses rangs. Sa fascination pour Harlock devient telle qu'on peut se demander si elle n'est pas tombée amoureuse du pirate.

Lors de leur combat final, Harlock parvient à la blesser, mais décide de la laisser partir. La souveraine, morte de honte d'avoir été vaincue par un être humain qui, de plus, la laisse en vie, accepte de déguerpir. Mais en vraie reine retors, elle a gardé un atout dans sa manche... qui se révèle inefficace.

C'est bien ce qu'on disait, ce pas toujours facile d'être souveraine !


Mî-Kun (nom français : Miaou)


Ce petit chat chapardeur a été recueilli par le Dr Zero. La mère du chaton, sentant qu'elle allait mourir, l'a déposé dans son cabinet pour qu'il prenne soin de lui. Le docteur, très touché, en a fait son confident dans les moments de déprime et on peut dire qu'il est son meilleur ami... après la bouteille.


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Second générique

Le second générique de début, pour les épisodes de la deuxième moitié de la série, a été zappé.


Image du second générique de début... (Cliquable)

Musiques

Les musiques des génériques et bandes son originales symphoniques ont été remplacées par des pistes au synthétiseur sur la version française.

Titrages

Les cartons de titrages japonais de chaque épisode ont été remplacés par un carton générique une voix off.


Titrage de l'épisode 8 (Cliquable)

Jikai

Les jikai (teasers de l'épisode suivant) ont été supprimés.


Jikai de l'épisode 9 (Cliquable)

Episodes manquants

Les derniers épisodes n'ont été diffusés qu'à partir de l'an 2000 !

Scènes coupées

Certains épisodes ont fait l'objet de censures pour des raisons de nudité, de violence visuelle ou verbale, de barrière de la langue parfois sans raison apparente. Le sens de l'histoire s'en trouve parfois affecté.

# mm:ss Scène Image (Cliquable)
21 22:50 à 23:10 X Zoom sur le dos de Harlock (Albator) et carton "à suivre".
24 01:28 à 02:18 Images de l'avancée de la flotte mazone (sylvidre) + voix off "Cette formation sans fin fait réaliser l'immensité de la galaxie. La flotte s'écoule en continu depuis son origine lointaine. Instant après instant, la reine Rafflesia (Sylvidra) conduit la grande flotte mazone plus près de la Terre."
05:49 à 06:14 X Une officier mazone (sylvidre) donne un coup de pied à un cadavre de vieillard prisonnier de Tokarga, demande à ce que le corps soit enlevé, puis demande où est la femme de Zoll (Torus).
16:13 à 16:20 X Zorba (Tolus) se tourne vers sa compagne sylvidre (et Mime) puis vers sa mère qui est torturée par électricité. Il crie d'arrêter.
16:55 à 17:33 X Rafflesia (Sylvidra) dit "sois maudite" ; la mère de Tolus dit "soyez heureux tous les 2" ; elle meurt électrocutée en criant "tu es libre" ; on voit une mazone couper le courant et le cadavre trainé par terre.
26 09:55 à 10:09 X Teshusse (Tessia) "pourquoi les avez-vous tués; ?" ; Cassandra : "C'étaient des traitres" Teshusse "des vieillards et des enfants" Cassandra : "Les traitres doivent mourir, même enfants".
29 19:43 à 19:48 X Harlock tire sur 3 hommes.
20:16 à 20:19 X Harlock tire sur 2 autres hommes.
20:55 à 20:56 X Un homme meurt suite à un tir de Tadashi (Ramis).
20:57 à 20:58 X Un homme meurt d'un tir de Harlock.
20:57 à 20:58 X Drapeau battant au vent...spatial et carton "à suivre"
30 20:17 à 20:21 X Mort plus longue de l'Amiral Hora + explosion du navire Everest.
23:08 à 23:09 X Après l'évocation de Mayu par l'âme de Tochiro dans l'ordinateur de bord, la lumière s'éteint avec un effet (et le bruitage) de lourdes portes métalliques qui se ferment.
32 03:25 à 03:38 X Un Capitaine est brûlé vivant dans son vaisseau par un tir Mazone.
12:21 à 12:28 X Mayu ""Je savais que c'était un piège" ; Commandante Mazone Dainess (Diana) la giffle "on n'a plus besoin d'elle"
19:40 à 19:52 X Harlock découvre le corps ensanglanté de Mayu qui lui dit "n'approche pas". Ils tombent tous deux dans une trappe.
19:54 à 20:02 X Le corps de Mayu de disloque, décapité... ce n'est qu'un robot.
20:44 à 20:54 X Massacre de Mazones.
20:59 à 21:19 X Massacre de Mazones (Mime + Harlock).
23:05 à 23:09 X Plan plus long sur Rafflesia.
34 15:41 à 15:51 X X Mort des jumelles (l'une se retrouve dénudée par le souffle de l'explosion).
20:40 à 20:55 X Berceuse chantée par Tochiro à Mayu.
36 10:40 à 11:04 X Shizuka Namino (Jasmine) embrasse Harlock dans la salle de bain. (note : on voit ce passage dans l'intro de l'épisode 37). Harlock la repousse. Il la recouvre de sa cape.
37 19:38 à 20:35 X Après que Tadashi ait tiré sur Shizuka, elle se relève et implore Harlock de l'achever. Harlock tire, Shizuka chancelle et meurt reconnaissante.
23:03 à 23:09 X Plan sur l'armada mazone + carton "à suivre"
38 02:32 à 2:34 La porte de la cabine s'ouvre.
22:40 à 23:10 X Mayu chante la chanson "mukashi mukashi"
39 18:58 à 19:06 X Kirita tombe sous les balles.
19:12 à 19:20 X Kirita "je ne suis pas encore mort soyez maudites".
19:39 à 19:42 X Kirita "Tami..."
19:48 à 19:49 X Gros plan sur Kirita à terre (qui vient d'être poussé du pied par une Mazone).
20:24 à 20:29 X Restes d'un corps de mazone (lui ayant servi de "bouclier") qui se désagrège entre les mains de Kirita.
21:05 à 21:07 X Kirita sur une civière dans l'ilot de l'ombre morte, qui saigne de partout.
21:13 à 24:31 X Gros plan sur Kirita. Harlock "au nom des enfants qui t'attendent, tu comprends ?". Kirita "l'océan, un océan bleu".
21:37 à 22:03 X Dernier souffle de Kirita. Tadashi "Commandant Kirita !". Gros plan Harlock. Equipage recueilli sur la tombe de Kirita. Harlock "Je voudrais t'emmener sur Terre où tu pourras rester auprès des enfants, mais on n'a pas le temps maintenant."
22:21 à 22:28 X L'équipage de l'Arcadia salue la tombe de Kirita. Voix off "Tadashi et le reste de l'équipage, devant la bravoure des derniers instants du commandant Kirita, eurent un aperçu de la mort qu'ils auraient peut-être à affronter dès le lendemain".
42 01:35 à 01:40 X Plan plus long sur le trône au titrage épisode.
22:50 à 23:07 X Citation de Osamu Dazai "Sanetomo, Minister of the Right" : "Je me demande si la lumière est l'un des visages de la destructions. Tant que l'obscurité est présente, les hommes et les maisons ne sont pas réduits à néant."
23:08 à 23:09 X FIN


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Film Albator : Le mystère de l'Atlantis

La Toei Manga Matsuri était une grande fête annuelle de l'animation organisée par la Toei. C'est dans ce cadre qu'en 1978 a été projeté sur les écrans de ce festival un film de 34 minutes : Uchû Kaizoku Captain Harlock Arcadia-gô no Nazo. Il a par la suite été édité sur le Laser Disc Reiji Matsumoto Anime Theater (avec d'autres films basés sur les séries Starzinger et Danguard A) ainsi qu'en bonus de l'édition DVD japonaise de la série Uchû Kaizoku Captain Harlock (Albator 78).


Uchû Kaizoku Captain Harlock Arcadia-gô no Nazo (Cliquable)

Le scénario de ce film reprend la trame de l'épisode 13 de la série, "Une micro-poussière de temps". On y retrouve l'évocation du conte populaire Japonais "Urashima Taro". Par rapport à cet épisode, la relation entre Harlock (Albator) et la petite Mayu (Stellie) est développée dans le film, et la vraie nature de l'ordinateur de l'Arcadia (Atlantis) y est révélée.

L'animation est au format cinéma (ratio rectangulaire) et les plans et le montage légèrement différente de l'épisode. Elle intègre une quinzaine de minutes d'images inédites.


Film : scène non présente dans l'épisode 13 ! (Cliquable)

Différences entre le film et l'épisode 13

L'histoire débute à l'identique :
La sphère des mazones (sylvidres), la pyramide engloutie et maintenant le triangle des bermudes émettent des signaux vers l'espace.

Episode 13 :
Captain Harlock (Albator) décide de se rendre sur Terre car il veut appeler la petite Mayu (Stellie).

Film :
On voit l'école "Saint Jovannah Academy". Les enfants partent en vacance sauf Mayu.
Harlock, à bord de l'arcadia, dit entendre l'ocarina. Le vaisseau prend de lui même la direction de la terre.
L'équipage ne connait pas encore la particularité de l'ordinateur de bord. Mime (Clio) leur apprend que l'Arcadia (Atlantis) a été construit par le meilleur ami d'Harlock.

Kirita (Vilak) effraye le Premier Ministre - qui jouait aux courses - pour obtenir carte blanche pour apréhender Harlock.

Mayu monte à bord de l'Arcadia. Harlock demande à Tadashi (Ramis) et à Kei (Nausicaa) de quitter le pont. L'ordinateur semble content. L'équipage se questionne sur le fait que l'Arcadia puisse agir de son propre chef.
Mayu joue de l'ocarina.

Le film rebascule sur la série après une douzaine de minutes :
avec cependant des apparitions occasionnelles de Mayu vu qu'elle est à bord.


Episode 13 : scène sans Mayu (Cliquable)


Film : scène avec Mayu (Cliquable)

Episode 13 :
Mayu n'est pas à bord de l'Arcadia. Il se pose sur terre car Harlock veut lui téléphoner depuis une base militaire.

Film :
Harlock débarque Mayu de l'Arcadia.

Episode 13 :
On retrouve la scène rencontrée plus tôt dans le film où Kirita effraye le Premier Ministre - qui jouait aux courses - pour obtenir carte blanche pour apréhender Harlock.

La fin de l'animé est similaire dans l'épisode 13 et le film :
l'Arcadia se dirige vers le triangle des bermudes et combat les avions de Vilak, puis un vaisseau fantôme (en l'occurence le jumeau du Yamato : le Musashi qui apparaît aussi dans Time Sweeper Mahoroba).
Harlock est ensuite confronté, dans un cimetière sous-marin, à la sorcière Aman (Adia) qui cherche à plonger tout l'équipage dans un profond sommeil.
Mais l'ordinateur de bord de l'Arcadia vient en aide à Harlock. Ce dernier retourne sur Terre rendre visite à Mayu qui lui raconte l'histoire d'Urashima Taro, pêcheur invité dans un palais où le temps s'écoule plus lentement que la normale...

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Leiji Matsumoto

Akira Matsumoto est né le 25 janvier 1938 à Kurume, sur l'île de Kyûshu, d'un père officier dans l'Armée de l'Air Impériale ce qui lui donnera probablement par la suite le goût pour les machines volantes et les récits de guerre - son père ayant disparu au cours de la Seconde Guerre Mondiale.
Très jeune déjà, il commence ses premiers dessins, probablement inspiré par les dessins animés de Walt Disney - Akira a vécu la période de l'après-guerre et l'Occupation Américaine - et par un de ses contemporains dont il va largement s'inspirer à ses débuts : Osamu Tezuka.
C'est à l'âge de quinze ans, en 1953, qu'il participe à un concours de jeunes talents qui va publier son premier manga : Mitsubachi no Bôken (les aventures d'une abeille, 1953) et d'autres de ses histoires par la suite.


Le manga


Dès 1957, Akira décide de partir pour Tokyo, où il compte poursuivre ses études en parallèle d'un travail de dessinateur. On lui confie alors la réalisation de nombreux shôjo (histoires pour filles) dans un mensuel, son style encore proche d'Osamu Tezuka s‘adaptant très bien au thème (filles longilignes avec de grands yeux).
Mais à coté, Akira démontre qu'il est aussi un mangaka habile, capable de faire des histoires à la fois pour un jeune public, fille comme garçon, que pour un public adulte et ce, de façon égale.
Aussi voit-on apparaître puis se développer et enfin se préciser les grands thèmes qui vont le guider à travers sa carrière : la Science-Fiction (Denkô Ozma, 1961), la Guerre (Zero Pilot, 1962) et le Western (Gohiki no Yojimbô, 1967).
Akira atteste d'un talent inné pour dépeindre de jeunes femmes, des animaux, des armes, des machines et des insectes qu'il affectionne beaucoup.

C'est durant cette période qu'il va rencontrer une jeune mangaka, Miyako Maki, qui deviendra vite son épouse et que va naître le pseudonyme qui deviendra mondialement reconnu : Reiji Matsumoto (Leiji Matsumoto dans sa traduction occidentale) et avec lequel il va signer toutes ses oeuvres à partir de 1965.
Pour l'anecdote, il est à noter que Leiji peut se traduire en "guerrier zéro" (warrior zero) mais une autre interprétation prétend que ce pseudonyme viendrait du fait qu'Akira n'est plus créatif une fois minuit passé - minuit se disant "zéro heure" (Rei-Ji en japonais).

L'année 1968 deviendra le premier tournant de sa carrière. En effet, Leiji publie son premier manga de Science-Fiction à épisodes Sexaroïd qui devient très vite un succès - probablement par le choix de son titre accrocheur - même si le style est encore inspiré d'Osamu Tezuka.
Dès lors, Leiji va quitter peu à peu le monde du shôjo qui était plus pour lui une nécessité de survie matérielle qu'un réel plaisir de création.
Il va produire de célèbres shonen mangas comme : Otoko Oidon (1971), Gun Frontier (1972), Uchû Senkan Yamato (Space Battleship Yamato, 1974) et achever son propre style.


L'animation


L'année 1974 deviendra le second tournant de sa carrière. C'est la toute première expérience de Leiji Matsumoto dans le domaine de l'animation.
Certes, il n'est alors que concepteur graphique et non pas auteur de scénario, mais ce sont ses premières armes dans ce nouvel art qui lui permettra de devenir réellement connu dans le monde.
On peut alors parler du premier Leiji-boom (fin des années 70's à 1983) : les mangas s'enchaînent un à un, les adaptations en séries animées télévisuelles et les tous premiers longs métrages aussi.
On voit alors débarquer les nouveaux succès qui vont envahir le monde entier et non plus seulement le Japon : Ginga Tetsudô 999 (1977), Uchû Kaizoku Captain Harlock (1978), Sennen Joô (Queen Millenia, 1981).
Notons que chacun de ces succès, tiré à l'origine d'un manga, furent adaptée en série animée diffusée à la télévision ainsi qu'en court ou long métrage projeté au cinéma.


Retrait


La période suivante, par contre, marque par le retrait de Leiji Matsumoto du paysage audiovisuel et cinématographique. Après le dernier film Uchû Senkan Yamato - Kanketsu Hen (Final Yamato, 1983), Leiji n'apparaît plus qu'épisodiquement dans les quinze années qui suivent.
Notamment pour faire deux films inédits Arei no Kagami (Le miroir d'Arei, 1985) et Saint Elmo Hikari no Raihôsha (Les visiteurs du feu de Saint-Elme, 1987) ainsi que l'adaptation animée de The Cockpit en 1993.
Cela ne l'empêche cependant pas de travailler sur de nombreux mangas comme, parmi les plus connus : Hard Metal (1988), Nibelungen no Yubiwa - Rhine no Ôgon (l'Anneau des Nibelungen, l'Or du Rhin, 1990), Case Hard (1994), Leonardo Da Vinci (1995), Ginga Tetsudô 999 (1995), Kaseï Ryodan DNA Sights 999.9 (1996)...


Renouveau


Arrive enfin la fin des années 90 et le second Leiji-boom encore à son apogée à ce jour. Peut-être guidé par l'envie de mettre en images les mangas achevés quelques années plus tôt, ce qu'il ne pouvait pas envisager du fait de divers conflits d'intérêts - qu'il a résolus en récupérant finalement les droits sur son oeuvre - quoiqu'il en soit, Leiji Matsumoto fait un retour fulgurant en enchaînant adaptations sur adaptations tant sur le petit écran que sur le grand ou encore sur d'autre support comme les OVA.
Ainsi le japon et le monde voient débarquer ses adaptations comme : Kaseï Ryodan DNA Sights 999.9 (1998), Queen Emeraldas (1998), Ginga Tetsudô 999 - Eternal Fantasy (1998) et Harlock Saga (1999).

Devant ces succès, Leiji Matsumoto reprend confiance et, depuis l'an 2000, nous offre chaque année une nouvelle série animée, parfois basée sur un manga qui lui tient particulièrement à coeur comme : Gun Frontier (2002) ou Submarine Super 99 (2003), ou parfois sur une idée annexe attenant à son univers et le développant comme : Cosmowarrior Zero (2001), Ginga Tetsudô Monogatari (The Galaxy Railways, 2003) ou Space Symphony Maetel (2004).
Toutefois, les deux événements majeurs de ce nouveau Leiji-boom resteront sans conteste la réalisation du film Interstella 5555 (2003) provenant d'une étrange association avec le duo français des Daft Punk et la série tant attendue par tous les fans d'Albator : Space Pirate Captain Herlock - Endless Odyssey (2002).

Depuis ce nouveau Leiji-boom, il ne se passe pas un jour sans que Leiji soit au devant de la scène par ses mangas, ses animés, ses travaux annexes ou bien encore aux différents hommages qui lui sont rendus au Japon.
Aussi, ne soyez pas surpris de faire le tour du Japon avec Leiji Matsumoto : en vous baladant dans la ville de Tsuruga, par exemple, et en tombant nez à nez avec diverses statues de bronze reprenant les personnages clefs de son oeuvre.
Ou bien partez à la recherche des représentations illuminées de Tetsurô Hoshino (personnage de Ginga Tetsudô 999) à Yakuno-cho (préfecture de Kyoto).
Si vous préférez les transports, voyagez à bord de l'Himiko : un bateau futuriste dessiné par Leiji ou encore dans un train peint aux couleurs de Maetel et Tetsurô à Hokkaido.
Payez vos achats à Kytakyushu avec une monnaie, l'Orion, reprenant le thème de Ginga Tetsudô 999.
Ou encore assistez à des cours dispensés par Leiji au Media Contents Gakubu lorsqu'il n'est pas occupé dans les différents postes honorifiques qui lui ont été attribué : président de l'ACCS (Association de copyright pour programmes informatiques) (Association of Copyright for Computer Software), président du Young Astronauts Club, administrateur de la fondation pour la commémoration de l'exposition scientifique de Tsukuba, superintendant au Kureshi Maritime History & Science Museum.
Et la liste est encore longue.

Gageons que Leiji Matsumoto nous fasse rêver des années encore !


Le saviez-vous ?


Leiji Matsumoto adore les nouvelles technologies. Aussi n'est-il pas étonnant de retrouver depuis le milieu des années 80, la technologie CG (images de synthèse) dans ses nouveaux animés.
Il a d'ailleurs, à son actif, deux courts-métrages entièrement réalisés en images de synthèse : l'un sur le thème de Ginga Tetsudô 999 : Ginga Tetsudô 999 3D et l'autre sur le terraformage de la planète Mars Miraï Snow.
Mais Leiji ne s'en tient pas là, il a aussi exploré la technologie de l'internet en publiant, dans un format travaillé spécialement pour ce dernier, les mangas de la série Nibelungen no Yubiwa (L'Anneau de Nibelungen), ou bien encore en y publiant certains dramas (épisodes audio) ou épisodes vidéos de certains animés.

Leiji Matsumoto est l'auteur d'un manga intitulé : Mitsubachi Maya no Bôken (Maya l'abeille)


- Leiji Matsumoto
- Rintarô

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Rintarô

Au contraire d'autres grands réalisateurs comme Hayao Miyazaki ou Isao Takahata, Rintarô n'est pas un auteur, mais un pur metteur en scène. Il n'explore pas un univers personnel, mais il est passé maître dans l'art de donner vie aux univers des autres, puisque l'essentiel de sa filmographie consiste en l'adaptation animée d'oeuvres existantes, qu'il s'agisse de mangas, romans, ou autres.
Cela ne l'empêche pourtant en aucun cas d'exprimer sa propre sensibilité. Dans la mesure ou il met son talent au service de la vision de l'auteur original, il n'a pas non plus de style graphique propre à ses oeuvres, et sa griffe est souvent très difficile à identifier au premier coup d'oeil.

Rintarô est pourtant un homme de l'image, ainsi qu'un des artisans majeurs de la japanimation à laquelle son nom est associé depuis près de 50 ans, depuis ses balbutiements au cinéma et à la télévision, jusqu'à nos jours où il officie au sein d'un studio reconnu pour le caractère avant-gardiste de ses productions.
A travers la richesse et l'éclectisme du parcours de ce touche à tout de génie, nous embarquons pour une traversée complète de l'histoire de l'animation japonaise moderne.


Ses débuts à la Tôei


Rintarô, de son vrai nom Shigeyuki Hayashi, est né à Tokyo le 22 janvier 1941.
Dès l'âge de 13 ans, il se passionne pour le cinéma, aussi bien américain, que français ou italien. Cette boulimie cinéphile va fortement influencer son oeuvre.
Souhaitant alors faire carrière dans le 7ème art, il saisit l'occasion de se rapprocher du groupe Tôei en s'inscrivant en 1958 à des cours de dessin proposés par la toute récente branche animation du célèbre studio.

La Tôei Animation vient en effet d'être créée avec pour objectif de concurrencer les productions Disney qui rencontrent alors un vif succès dans l'archipel.
C'est donc un peu par hasard que le jeune Shigeyuki Hayashi arrive dans le monde du dessin animé plutôt que dans celui du film live, mais il se trouvera très rapidement à son aise dans ce petit univers qui s'apprête à entrer en ébullition.

A 17 ans, il se retrouve donc coloriste sur Hakujaden (Le serpent blanc, 1958), le tout premier long-métrage d'animation japonais destiné au cinéma. Adapté d'une légende chinoise racontant l'histoire d'un jeune garçon tombé amoureux d'une belle jeune fille incarnant l'esprit d'un grand serpent blanc, ce film est un petit chef-d'oeuvre de poésie, et témoigne d'une grande ambition technique malgré un rendu encore quelque peu artisanal.
Il enchaîne l'année suivante en 1959, toujours comme coloriste, avec Shonen Sarutobi Sasuke (Sasuke, le jeune Sarutobi), film primé à la Mostra de Venise. Ce long-métrage narre l'épopée d'un garçon qui va devoir apprendre les techniques du ninjutsu afin de libérer son village du joug d'un tyran.

En 1960, Shigeyuki Hayashi va faire une rencontre déterminante pour sa carrière.
Il occupe alors le poste d'animateur sur le film Saiyuki (Le Voyage en Occident) co-réalisé par Osamu Tezuka qui signe ici ses débuts dans l'animation.
Le film explore l'origine du mythe de Son Goku, dont Tezuka avait déjà tiré un manga dans les années 50. Egalement chère à un certain Akira Toriyama (Dragon Ball), cette légende se verra peu de temps après adaptée en Chine sous le titre Danao Tiangong (Le Roi des Singes).
A cette époque, le jeune animateur prend conscience des limites de ses talents de dessinateur, et souhaite alors évoluer vers le poste de réalisateur.
Tezuka ne tardera pas à lui en donner l'occasion.


La période Mushi


C'est en 1962 qu'Osamu Tezuka créé le mythique studio Mushi Productions en débauchant de nombreux animateurs de la Tôei Dôga, dont le futur Rintarô, qui est toujours crédité sous son nom Shigeyuki Hayashi.
Le studio se lance alors dans la réalisation de la première série d'animation télévisée japonaise, Tetsuwan Atom (Astro le petit robot, 1963, 193 épisodes en noir et blanc), d'après le manga de Tezuka.
Le studio Mushi est alors un pionnier, car aucune règle n'est encore fixée, que ce soit en terme artistique ou technique, et l'équipe va devoir tout inventer pour tenir la cadence d'un épisode par semaine pendant plusieurs années.

L'industrialisation de l'animation japonaise est en marche. Sur cette série, Shigeyuki Hayashi réalise le 4ème épisode, et assure la direction artistique ou participe à l'animation de nombreux autres.
Toujours adapté d'un manga de Tezuka, sort en 1965 la série Jungle Taitei (Le Roi Léo, 52 épisodes), sur laquelle Shigeyuki Hayashi est réalisateur et chef-animateur. Cette oeuvre raconte l'histoire du grand lion blanc Kimba et de son jeune fils Léo, toute ressemblance avec Le Roi Lion de Disney étant bien évidemment purement fortuite.
Le studio Mushi produit dans la foulée une suite Shin Jungle Taitei, Susume Leo! (1966, 26 épisodes) dans laquelle Léo devenu adulte est maintenant père de deux lionceaux, ainsi qu'un long-métrage Chôhen Jungle Tatei (1966), sur lesquels Shigeyuki Hayashi occupe divers postes comme co-réalisateur, directeur artistique, ou chef-animateur.

C'est en 1968 qu'il dirige entièrement sa première série, Wanpaku Tanteidan (Le club des petites détectives, 35 épisodes), qui est également la première production du studio à ne pas être adaptée d'un manga de Tezuka, puisqu'elle est tirée de l'oeuvre d'Edogawa Rampo, père du roman de détective japonais.
Ce début d'autonomie donne-t-il des ailes au jeune réalisateur ? Quoi qu'il en soit, c'est suite à cette série qu'il abandonne son nom Shigeyuki Hayashi pour devenir Rintarô.

Depuis quelques temps déjà, ses collègues le surnommaient "Rin-chan" du fait que le nom "Hayashi" écrit en Kanji (caractères chinois) puisse également se prononcer "Rin". Le nom personnel "Tarô" qui est arrivé par la suite est quant à lui un suffixe assez courant dans les prénoms japonais.

Toujours dans la trame policière, mais transposée à une autre époque, le fraîchement nommé Rintarô réalise alors la série Sabu to Ichi Torimonocho (Les enquêtes de Sabu et Ichi, 1968, 52 épisodes) d'après le manga de Shôtarô Ishinomori (Cyborg 009). Cette oeuvre marque également la première collaboration de Rintarô avec le regretté character-designer Kazuo Komatsubara (Grendizer, Herlock, Nausicaa) qu'il retrouvera quelques années plus tard sur les oeuvres de Leiji Matsumoto.

Quittant les bas-fonds d'Edo, il rejoint en 1969 le monde plus accueillant de l'écrivain finlandais Tove Jansson et de ses nymphes hippopotamesques de la série Mumin (Les Moomins, 65 épisodes).
Le studio Mushi récupère cette série en cours de production suite à un profond désaccord entre l'auteur et la Tokyo Movie qui s'était originellement vu confier le projet. Rintarô doit d'ailleurs à cette occasion abandonner ponctuellement son pseudonyme pour celui de Kuruma Hino.
Une seconde série Shin Mumin (52 épisodes) sera produite en 1972, toujours avec Rintarô aux manettes, aux cotés de Toshio Hirata (Pet Shop of Horror) qu'il retrouvera ultérieurement sur Phoenix.


Une phase de transition


Peu de temps avant la fermeture du mythique studio, Rintarô quitte Mushi et Tezuka, mais ce n'est qu'un au revoir. Il en profite pour voyager quelques temps, notamment en France, puis il revient au Japon en tant que réalisateur free-lance.
Il va dorénavant avoir un peu plus de liberté pour choisir les projets sur lesquels il travaille.

En 1974, Rintarô dirige et réalise le story-board de la série Hoshi no Ko Chobin (Chobin, l'enfant des étoiles, 26 épisodes) produite par le studio Zero. Il enchaîne l'année suivante avec le sympathique univers préhistorique de la série Wanpaku Omukashi Kum Kum (Kum Kum, 1975, 26 épisodes) produite par ITC Japan et sur laquelle le character-design est assuré par Yoshikazu Yasuhiko (Gundam, Arion).

Il participe ensuite en 1975 à la réalisation de la série fleuve Manga Nihon Mukashi Banashi (Légendes animées du Japon, plus de 1000 épisodes jusqu'en 1995 !) qui revisite les mythes et légendes de l'archipel. Chaque épisode présente deux contes de 10 minutes chacun, et Rintarô dirige notamment les contes Shitakiri Musume (Le moineau à la langue coupée, épisode n°2, second segment) et Yukionna (La Femme de la Neige, épisode n°6, second segment) sur lesquels a également travaillé le décorateur Takamura Mukuo qu'il retrouvera sur Uchû Kaizoku Captain Herlock et Ginga Tetsudô 999.

Cette série produite par le groupe Tac (au sein duquel se retrouvent beaucoup d'anciens de Mushi) marque également les débuts en tant que directeur artistique du futur réalisateur Yoshiaki Kawajiri (Ninja Scroll, Vampire Hunter D : Bloodlust) avec qui Rintarô entamera une longue série de collaborations.

Suite au succès de cette oeuvre, une deuxième série est lancée sur le même principe : Manga Sekai Mukashi Banashi (Légendes animées du monde, 1976, 195 épisodes), toujours avec Rintarô à la réalisation, et qui s'intéresse cette fois-ci à des contes et légendes étrangers dont certains nous sont plus familiers, comme Les trois petits cochons, ou Le petit chaperon rouge.


L'ère Leiji : les premiers chefs-d'oeuvre


Après ces quelques années de vagabondage, Rintarô revient à la Tôei, mais cette fois avec un CV beaucoup plus épais que lors de son dernier passage. Il lui faudra pourtant à nouveau faire ses preuves, puisqu'il se retrouve alors "seulement" chef-animateur sur la série Jetter Mars (1977, 27 épisodes) qui nous projette en 2015, et où l'on va suivre les aventures d'un androïde au corps d'enfant.

L'histoire ainsi que le character-design de cette oeuvre s'inspirent plus que largement d'Astro. Rintarô se retrouve ensuite chef-animateur et co-réalisateur avec Nobutaka Nishizawa (Ginga Tetsudô 999) sur la série Arrow Emblem : Grand Prix no Taka (Grand Prix, 1977, 44 épisodes) qui nous plonge dans le monde rutilant de la Formule 1.

En 1978, il se voit pour la première fois à la Tôei confié la réalisation complète d'une série, ce qui lui permet également une première incursion dans l'univers du mangaka Leiji Matsumoto. Pour une première, c'est un coup de maître, et la série Uchû Kaizoku Captain Herlock (42 épisodes) remporte un vif succès, que ce soit au Japon ou à l'étranger. On ne présente plus cette série mythique dans laquelle le capitaine Herlock et son valeureux équipage combattent les redoutables Mazones (Sylvidres).

Rintarô retrouve à cette occasion le character-designer Kazuo Komatsubara qui va l'accompagner quelques années pour les adaptations suivantes du riche univers de Matsumoto.
Cette série est certainement aussi la première sur laquelle Rintarô dispose d'un grand degré de liberté sur une oeuvre qui correspond à ses aspirations personnelles, et il nous livrera une vision très poétique de l'immensité sidérale.
Suivra la même année le film Uchu Kaizoku Captain Herlock : Arcadia-Gô no Nazo qui développe le superbe épisode 13 de la série (Une micro-poussière de temps).
Il ne s'agit pas réellement d'un film original à proprement parlé, mais d'un remontage d'épisode avec quelques scènes additionnelles.

L'année suivante est plus que jamais décisive, car le cinéphile Rintarô se voit enfin confier la réalisation de son premier long-métrage cinéma, Ginga Tetsudô 999 (1979) produit dans la foulée de la série éponyme elle-même adaptée du manga de Leiji Matsumoto.
Il doit tout de même partager la réalisation avec Matsumoto lui-même, ainsi qu'avec Kon Ichikawa (Des feux dans la plaine, La harpe de Birmanie).

Orphelin, le jeune Tetsuro va faire la connaissance de la belle et mystérieuse Maetel qu'il va suivre à bord du Triple 9, mythique train spatial qui doit le conduire sur la lointaine planète où il pourra obtenir un corps mécanique, et ainsi l'immortalité. Véritable condensé de l'univers de Leiji Matsumoto, parcours initiatique à la fois poétique, romantique et mélancolique, ce film est une date non seulement dans la carrière de Rintarô, mais également dans l'histoire de l'animation japonaise.

Deux ans après la brèche ouverte par le film Uchû Senkan Yamato (Le cuirassé spatial Yamato), puis par sa suite Saraba Uchû Senkan Yamato : Ai no Senshitashi (Adieu, cuirassé spatial Yamato : les guerriers de l'amour), Ginga Tetsudô 999 permet de confirmer qu'il est possible de produire avec succès des films d'animation qui ne sont pas exclusivement destinés aux jeunes enfants, et surtout qu'il existe un public important pour ce type d'oeuvre.
Ce constat va ouvrir la voie aux jeunes auteurs qui vont percer dans les années 80, comme Katsuhiro Otomo (Akira, Steamboy, Memories) ou encore Yoshiaki Kawajiri (Ninja Scroll, Vampire Hunter D : Bloodlust).

Rintarô abandonne alors très ponctuellement l'oeuvre de Leiji Matsumoto pour se consacrer au story-board, à la direction artistique ainsi qu'à la réalisation de la série Ganbare! Genki (1980, 35 épisodes), toujours avec Kazuo Komatsubara au character-design. Cette jolie série de boxe se voit malheureusement écourtée à cause de la concurrence sur le même créneau horaire de séries à grand succès, notamment une nouvelle version d'Astro, et surtout le retour d'un autre boxeur : Joe Yabuki de Ashita no Joe.

Rintarô remonte alors à bord du Triple 9 pour le second film Sayonara Ginga Tetsudô 999 : Andromeda Shuchakueki (1981). L'histoire de ce deuxième long-métrage fait suite à celle du premier, tout en reprenant une trame similaire. Ce film magnifique est souvent bizarrement déconsidéré, voir même oublié par rapport au premier, alors qu'il lui est supérieur sur bien des points, que ce soit au niveau technique ou thématique.

Il est également beaucoup plus sombre, et on commence alors à déceler l'attirance de Rintarô pour le coté obscur du fantastique : "Pour moi, l'imaginaire à forcément un coté obscur. C'est cette part de ténèbres qui stimule ma créativité". En 1982, Rintarô réalise le téléfilm Wagahai wa Neko de Aru (Je suis un chat) adapté d'une nouvelle de Natsume Soseki (Botchan, Les Herbes du Chemin). Cette oeuvre où un charmant matou évolue sur de la musique classique annonce le futur sketch Labyrinth de Manie Manie.

Il signe cette même année sa dernière collaboration avec la Tôei en participant au film Dr. Slump & Arale-chan : Hoyoyo Uchû Daiboken (Docteur Slump et la petite Arale : aventures spatiales) adapté de l'oeuvre d'Akira Toriyama, et qui parodie à tour de bras les sagas Star Wars de George Lucas et Yamato de Leiji Matsumoto et Yoshinobu Nishizaki.


L'arrivée à Madhouse : 2 films majeurs


Après avoir réalisé pour la Tokyo Movie le pilote de la série Lupin Hassei (Lupin, le 8ème), Rintarô créé en 1983 sa propre société Project Team Argos et commence alors une longue collaboration avec le studio Madhouse au sein duquel il évolue encore de nos jours.

Il va à cette époque réaliser coup sur coup deux des films majeurs du cinéma d'animation japonais, permettant ainsi d'affirmer le studio Madhouse comme un acteur incontournable du secteur.

Librement inspiré de l'oeuvre de Shôtarô Ishinomori, Rintarô retrouve également Yoshiaki Kawajiri sur le film Genma Taisen (Harmagedon, 1983). Plus que ces retrouvailles, ce film sera pour Rintarô la première occasion de collaborer avec le jeune Katsuhiro Otomo (Akira), ici chargé du character-design. On peut également noter la participation du talentueux Koji Morimoto (L'Engrenage de Frankenstein dans Robot Carnival, La Rose Magnétique dans Memories, Beyond dans Animatrix) en temps qu'animateur-clé.

Une nouvelle ère commence dans la japanimation. Le réalisme des dessins d'Otomo impose immédiatement un style graphique novateur qui tranche avec le romantisme des productions des années 70, et toutes les productions à suivre vont s'inscrire dans cette mouvance.

Histoire fantastique traitant entre autre du mal-être adolescent, Genma Taisen élève le débat en s'adressant ouvertement à un public plus averti, donnant également l'occasion à Rintarô de confirmer son attachement, largement partagé avec Otomo, pour les scènes apocalyptiques de destruction massive.

En 1985 sort une autre réalisation majeure de Rintarô, Kamui no Ken (Dagger of Kamui), dont la gestation aura pris de nombreuses années. Il en assure également la production. La direction artistique confiée à Kawajiri préfigure quant à elle Ninja Scroll que ce dernier réalisera en 1993.

Sous l'ère Meiji, le jeune aïnou Jiro est chassé de son village, accusé à tort d'avoir tué sa mère. Armé de son fabuleux sabre court, il va devenir un ninja accompli et parcourir le monde à la recherche de ses origines.

Véritable chef-d'oeuvre, ce film impressionne surtout par sa mise en scène audacieuse et son rythme effréné qui tient le spectateur en haleine pendant plus de deux heures. Rintarô avoue d'ailleurs volontiers son attachement obsessionnel à la rapidité rythmique de ses oeuvres, issue selon lui de l'époque où il travaillait sur Astro.

Après avoir assuré le planning du téléfilm Bobby Ni Kubittake (Folle d'amour pour Bobby), Rintarô retrouve en 1986 l'oeuvre de Tezuka en produisant les 3 OAV de Hi no Tori (Phoenix).

Il réalisera lui même le premier OAV Hi no Tori : Houou Hen (Phoenix : le chapitre du Karma), tandis que la réalisation des deux autres, Hi no Tori : Yamato Hen (Phoenix : le chapitre du Yamato, 1987) et Hi no Tori : Uchû Hen (Phoenix : le chapitre de l'espace, 1987) sera respectivement confiée à Toshio Hirata (Pet Shop of Horror) et Yoshiaki Kawajiri qui signe ici une de ses premières mises en scène après son révolutionnaire SF Shinseiki Lensman qui introduisait en 1984 l'infographie dans l'animation japonaise.

Toujours à la recherche de nouvelles techniques ou de nouveaux terrains d'expérimentation, Hi no Tori marque la première incursion de Rintarô sur le marché de l'OAV, qui commence alors à se développer grâce au succès du magnétoscope et bientôt grâce à celui du Laserdisc.

Le premier épisode réalisé par lui sera également porté sur grand écran. Rintarô produit également en 1986 le film Toki no Tabibito Time Stranger (Time Stranger, les voyageurs du temps) qui revisite le concept inventé au 19ème siècle par l'écrivain H.G. Wells.


Son oeuvre la plus personnelle / la mort du Roi


Produit par Argos et la Kadokowa Shoten, Rintarô participe en 1987 au film qui restera certainement comme le grand chef-d'oeuvre de sa carrière, voire peut-être celui de toute l'histoire de l'animation japonaise. Réalisé dans la foulée de Robot Carnival, l'omnibus Manie Manie Meikyu Monogatari (Manie Manie, contes du labyrinthe) est doté d'un budget considérable.

Moyen-métrage d'une cinquantaine de minutes destiné au cinéma, et constitué de trois sketchs indépendants, ce film est un OVNI dans la production de l'époque. Chacune des 3 parties est confiée à un réalisateur de grand talent, avec une totale liberté quant au contenu. Dirigé donc successivement par Rintarô, Yoshiaki Kawajiri, et Katsuhiro Otomo, ce film est généralement considéré comme la pierre angulaire de la japanimation moderne.

C'est l'occasion ici pour Rintarô de livrer son oeuvre la plus personnelle, car il signera non seulement la réalisation du premier sketch, mais également son design ainsi que son scénario, fait quasiment unique au cours de sa longue carrière. Dans ce court-métrage d'une douzaine de minutes, le spectateur suit la petite Sachi et son chat Chichiro dans une traversée du miroir digne de Lewis Caroll.

Guidés par un clown blanc sorti d'un cirque étrange, les visions fantastiques et inquiétantes se succèdent alors au cours de ce voyage à la mise en scène et à l'atmosphère résolument fascinantes. Un petit bijou de poésie sombre à voir absolument.

Rintarô signe dans la foulée le scénario et la mise en scène de l'OAV X Densha de Iko (prenons le train X, 1987), qui est semble-t-il une curiosité méritant le détour. Il enchaîne la même année avec l'adaptation en OAV de la nouvelle Kaze no Matasaburo (Matasaburo, le vent) de l'écrivain Kenji Miyazawa, également auteur de Train de nuit dans la Voie lactée qui a fortement inspiré Leiji Matsumoto pour Ginga Tetsudô 999.

Ce récit sur l'enfance et l'amitié tranche avec les univers fantastiques auxquels Rintarô s'était accoutumé. Toujours en 1988, il signe aussi l'OAV Deimos no Hanayome Ran no Kukikyoku (La fiancée de Deimos : la suite de l'orchidée) adapté du shojo (manga pour fille) de Etsuko Ikeda.

Rintarô retrouvera ensuite son mentor sur Tezuka Osamu Monogatari : Boku wa Son Goku (Les histoires d'Osamu Tezuka : je suis Son Goku, 1989) que Tezuka, gravement malade, supervisait depuis son lit d'hôpital. Ce téléfilm en deux parties raconte dans un premier temps la vie du maître (partie écrite et réalisée par Rintarô), puis les aventures du roi singe projeté en 3010 (partie réalisée par Masami Hata, autre vétéran de Mushi).

Le père fondateur du manga n'aura malheureusement pas l'occasion de voir l'oeuvre terminée, car il décède le 9 février 1989, plusieurs mois avant la fin de la production. C'est donc dans une atmosphère particulièrement triste que ce téléfilm co-produit par Madhouse et Tezuka Productions sera diffusé en août de la même année.


Jeux vidéo, Clamp & compagnie


Rintarô effectue alors un bref come-back à la Tôei pour réaliser la série Dragon Quest (Fly, 1989) inspirée du célèbre jeu de rôle éponyme. Le design de cette adaptation porte la griffe facilement reconnaissable d'Akira Toriyama.

On peut s'étonner que Rintarô, alors réalisateur reconnu et respecté, daigne se pencher sur des animes purement commerciaux comme Dragon Quest, mais il n'a jamais dénigré le pur divertissement et rejette toute forme d'élitisme:
"J'ai toujours pensé qu'il était beaucoup plus difficile de faire rire ou pleurer un public nombreux venant d'horizons multiples, que de s'inscrire dans un courant et d'en appliquer les règles sans se poser de questions".

De retour au studio Madhouse, qu'il ne quittera désormais plus jusqu'à aujourd'hui, il assure en 1990 la supervision et la direction artistique de l'OAV Eguchi Hisashi no Nantoka Narudesho !, hommage au mangaka Hisashi Eguchi.

Il fera ensuite une incursion dans l'univers post-apocalyptique de Hideyuki Kikuchi (Vampire Hunter D, Darkside Blues) en supervisant le film Kaze no Na wa Amnesia (The Wind of Amnesia, 1990).
Passant allègrement du futurisme à l'heroic-fantasy, il réalise alors le prologue et collabore au story-board des OAV n°3 et n°7 de Lodoss no Senki, sortis entre 1990 et 1991.

Rintarô dirige ensuite entre 1991 et 1992 les 4 OAV de Teitô Monogatari (Doomed Megalopolis) qui revisitent le Japon médiéval dans un sommet de l'horreur graphique.
Un temps fort dans la carrière du réalisateur. Fin 1992, il enchaîne en scénarisant et réalisant l'OAV Download : Namu Amida Butsu wa Ai no Uta (Download : chanson en hommage à Amida Bouddha) qui mélange subtilement informatique et mysticisme.

Adaptés de l'oeuvre maîtresse du mangaka Yukito Kishiro (Bugbuster), Rintarô supervise en 1993 les 2 OAV de Gunnm, ou l'on suit l'androïde chasseuse de prime Gally dans la ville décharge de Kuzutetsu. Elle y tombe amoureuse de Yugo, qui lui rêve de fouler la fabuleuse cité flottante interdite de Zalem.

Rintarô retrouve sur cette oeuvre le character-designer de Lodoss no Senki, Nobuteru Yûki. On regrette que la série s'arrête prématurément à un moment déterminant du manga, alors que 6 OAV étaient initialement prévus.

Rintarô effectue alors une première approche de l'univers graphique du collectif Clamp en réalisant le clip X² : Double X (1993) avec le groupe X-Japan à la bande son. 5 ans après Dragon Quest, il se replonge ensuite dans l'univers du jeu vidéo en supervisant l'adaptation du succès planétaire Final Fantasy (1994, 4 OAV) dont il réalise les épisodes n°1 et n°4.

Vient ensuite la réalisation de Shin Kujaku-Oh (Le nouveau Roi Paon), légende ou le bien et le mal s'opposent au cours d'un affrontement titanesque, et qui avait déjà fait l'objet de plusieurs adaptations en film live et en OAV.

On retrouve cette même thématique dans le crépusculaire X (1996) dont Rintarô assure la réalisation et le story-board. Adapté du manga de Clamp, le propos y est plus ambigu, et le spectateur est amené à se demander lequel des deux camps a raison.
Les Dragons Terrestres souhaitent restaurer le règne de la nature, tandis que les Dragons Célestes veulent conserver le monde tel qu'il est. Le ralliement du jeune Kamui à l'un ou l'autre des deux clans décidera du sort de l'humanité, et le champ de bataille sera la ville de Tokyo.

Le manga étant en cours de parution, Rintarô aura le champ libre pour choisir le dénouement de l'histoire, et son penchant pour les visions apocalyptiques va pouvoir pleinement s'exprimer. Il orchestre ainsi dans ce film une destruction organisée et méticuleuse de la capitale nippone en passant successivement en revue ses principaux quartiers et monuments, le final se déroulant inévitablement au sommet de la tour de Tokyo.

Pendant la production de X, Rintarô a également réalisé en 1995 le court-métrage Osamu to Musashi pour le Tezuka Osamu Manga Museum.


Ses dernières oeuvres : la consécration mondiale


Rintarô enfile la casquette de producteur sur la série Alexander Senki (1998, 13 épisodes) qui revisite le mythe d'Alexandre le Grand, Roi de Macédoine, qui va se lancer à la conquête du monde et ainsi forger sa légende.

Cette série est réalisée par Yoshinori Kanemori, qui a déjà collaboré à d'autres oeuvres de Rintarô, notamment X et Final Fantasy en tant que character-designer et directeur de l'animation. Plus que la mise en scène, c'est surtout le graphisme et le character-design si particulier du coréen Peter Chung (Aeon Flux, Matriculated dans Animatrix) qui marque l'oeuvre de son emprunte.

Rintarô produira et réalisera également le long-métrage Alexander Senki qui se base sur les 4 premiers épisodes de la série. En 1999, il conçoit le générique d'ouverture de la série Pet Shop of Horror (4 épisodes), réalisée par Toshio Hirata avec lequel il a déjà travaillé, notamment sur phoenix.

C'est en 2001 que sort sur les écrans du monde entier son projet le plus ambitieux à ce jour, Metropolis.
Doté d'un budget colossal et d'un staff de rêve, ce film va permettre à Madhouse de s'affirmer comme un acteur mondial incontournable, statut jusqu'ici réservé à quelques géants de l'animation japonaise comme le studio Ghibli.

Adapté d'un des premiers mangas de Tezuka publié en 1949 (et non du sublime film de Fritz Lang), Metropolis a bien failli ne jamais voir le jour.
Rintarô souhaitait depuis longtemps porter cette oeuvre sur grand écran, mais Tezuka qui n'avait que peu de considération pour ses oeuvres de jeunesse s'y est toujours opposé. Après la mort du maître, Rintarô réitère sa demande aux ayant droits de Tezuka qui se montrent plus conciliants.

Très motivé par ce projet, Katsuhiro Otomo en écrit le scénario, Rintarô se chargeant quant à lui du story-board et de la réalisation. Avec cette nouvelle adaptation de Tezuka, Rintarô de son propre aveu boucle la boucle, et c'est pour lui l'occasion de dire définitivement adieu en apothéose à celui qui a joué un rôle essentiel dans sa carrière, en l'inspirant et en étant le premier à lui confier un poste de réalisateur.

L'oeuvre originale est sublimée, et les pulsions destructrices des deux compères ont tout le loisir de s'exprimer.
Mélangeant adroitement le classicisme du character-design très Tezuka (même s'il est revu par Yasuhiro Nakura) avec des bâtiments et véhicules en images de synthèse dernier cri, le film est une réussite totale, la surprenante bande son très "jazz des années 30" de Toshiyuki Honda collant à merveille avec l'atmosphère rétro-futuriste de l'histoire.

Parmi le staff, on retrouve également Toshio Hirata, Hiroyuki Okiura (Jin-Roh), Yoshiaki Kawajiri qui animera une scène clé, ainsi que Kazuo Komatsubara dont il s'agira malheureusement de la dernière oeuvre, puisqu'il s'éteindra prématurément à 56 ans le 24 mars 2000.

C'est donc certainement avec le coeur lourd, mais particulièrement inspiré, que Rintarô retrouvera en 2002 l'univers de Leiji Matsumoto qu'il avait quitté depuis plus de vingt ans en réalisant la série Space Pirate Captain Herlock - The Endless Odyssey, Outside Legend (13 OAV).
Plus ténébreux et plus en forme que jamais, le mythique capitaine Herlock (Albator) revient à bord de son Arcadia afin d'honorer une vieille promesse et de combattre le plus terrible de tous les ennemis.

Très aboutie tant sur le plan technique qu'artistique, cette superbe série fait vite oublier les autres adaptations de Matsumoto sorties depuis le milieu des années 90, et s'impose comme une oeuvre majeure, à la fois novatrice et fidèle à l'esprit original.

Pour remplacer Komatsubara que se serait vraisemblablement vu proposé le character-design, on retrouve à nouveau Nobuteru Yûki, qui reste très fidèle au style de son aîné tout en durcissant un peu les traits.
Cette série confirme également l'attachement de Rintarô à la musique jazz, puisque le premier épisode et le générique de fin sont définitivement placés sous le signe du blues, avec un Nameless Lonely Blues de toute beauté interprété par Tia.

Sa dernière oeuvre à ce jour date de 2004, il s'agit d'un tout petit OAV de 6 minutes au titre énigmatique : 48 x 61.
Il est assez difficile de trouver des informations sur cette oeuvre, mais il semblerait qu'il s'agisse d'une course de vélo dans les rues de Tokyo, le titre faisant respectivement référence à l'âge de Katsuhiro Otomo et à celui de Rintarô (bizarre, Rintarô devrait plutôt avoir 63 ans en 2004…).
Ce qui semble à peu près sûr, c'est que le character-design y est assuré par Katsuya Terada (Blood, the Last Vampire), et que la musique est à nouveau composée par Toshiyuki Honda (Metropolis).

Bien qu'il ne soit pas à proprement parler un auteur, Rintarô a progressivement gagné un "statut d'auteur "de par la richesse de son parcours, et surtout grâce à la grande qualité artistique de ses oeuvres majeures. Magicien de l'image fasciné par les dualités entre réel et imaginaire, ombre et lumière, création et destruction, il a su s'imposer avec talent parmi les plus grands de son domaine.

Tel le clown lunaire de son sublime sketch de Manie Manie, Rintarô nous guide de l'autre coté du miroir, nous immerge dans un univers fantastique à la fois inquiétant et fascinant. On en ressort les yeux pleins d'étoiles, éblouis par tant de lumière projetée dans l'obscurité. N'est-ce pas là l'essence même du cinéma ? Merci Rintarô, puisses-tu encore nous faire rêver pendant de nombreuses années !

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Captain Harlock

Pourquoi l'Homme est-il fasciné par la mer ? ...
La mer est le lieu où les rêves, les espoirs et les ambitions de tous les Hommes convergent. Dans les anciens temps, la foi en l'avenir poussa les Hommes à explorer les zones inconnues des océans.
... Mais dans ce cas, quels sont nos futurs océans ? ... Oui, l'univers est l'océan infini de notre futur.
Dans le futur, les Hommes ouvriront les routes des océans de l'univers en navigant à bord de vaisseaux spatiaux !
Le film “Captain Harlock” traite de nos passions d'enfance pour le futur et l'aventure.


Reiji Matsumoto
(Auteur)

La glorification des êtres humains est le thème principal !

Les points d'intérêt majeurs de “Captain Harlock” sont les idées originales et les considérations technologiques qui y sont développées. Bien qu'il ne s'agisse pas des principaux sujets traités, le film “Captain Harlock” vous fait comprendre que toute machine, aussi perfectionnée soit-elle, est vide de sens si l'Homme n'en a pas la parfaite maitrise. En d'autre termes, le thème principal du film est la glorification de l'Homme. Tadashi Daiba et le capitaine Harlock sont les nouveaux héros qui accomplissent ce thème ; le capitaine Harlock a une forte personnalité, et il ne perd jamais espoir même dans les pires situations ; Tadashi Daiba, pour sa part, est très influencé par le capitaine Harlock, et gagne en maturité tant sur le plan physique que spirituel. Ces deux personnages ne manqueront pas d'attirer et d'émouvoir les enfants.

Le contexte de l'histoire

En l'an 2976, la Terre toute entière est unie en une seule nation au sein de laquelle la science est toute-puissante. L'esprit pionnier a abandonné le peuple qui se complait dans la facilité, menant une vie confortable grâce aux machines.
Mais il existe encore une source de problèmes ; des vaisseaux pirates infestent le système solaire, désormais seule sphère d'influence des Terriens, détournant leurs ressources naturelles en voie de raréfaction.
Un jour, un gigantesque emblème est envoyé sur Terre depuis une zone inconnue de l'espace, déclenchant une terrible catastrophe. Le peuple pense alors que les pirates en sont responsables, mais il se trompe. En fait l'emblème géant est un avertissement de l'imminente attaque de la Terre par la Flotte Spatiale Mazone menée par la reine Lafresia. Le capitaine Harlock est le seul homme a l'avoir compris !
Il décide alors de défendre la Terre ! Le capitaine Harlock et ses quarante fidèles pirates à bord du vaisseau ALKADIA engagent le combat avec la grande Flotte Spatiale Mazone...

L'historique de la flotte spatiale Mazone

Loin au-delà de la nébuleuse d'Andromède, une grande flotte se dirige actuellement vers le système solaire depuis Mazone, une planète située à deux millions d'années-lumière de la nôtre.
Les membres de la flotte sont les Mazoniens (le peuple de la planète Mazone) - des êtres végétaux. Ils ont l'apparence d'êtres humains ordinaires, mais ont la peau verte. Ils ressemblent à de jolies femmes et sont hermaphrodites. Mais en fait, il s'agit de pilotes de chasseurs spatiaux parfaitement entrainés.
Leur planète a désormais disparu dans l'explosion de son soleil, et maintenant ce peuple est en route vers la Terre pour trouver leur seconde Mazone.
Mais pourquoi se dirigent-ils donc vers la Terre ?
En fait leurs ancêtres ont déjà visité notre système solaire il y a très, très longtemps.
Il y a deux millions d'années, alors que la Terre était juste au début de la quatrième période du Cénozoïque, ils s'établirent sur Vénus, où ils trouvèrent des indigènes dont ils envoyèrent quelques spécimens sur Terre afin qu'ils s'y installent. Ces indigènes sont nos lointains ancêtres à nous, humains. Mais pourquoi ? - Les Mazoniens élevèrent les humains à l'image de nos animaux domestiques, dans le but de les utiliser comme bêtes de somme.
Les Mazoniens quittèrent la Terre plus tard, alors que les humains s'y étaient installés. Ils pouvaient maintenant laisser les humains sur Terre jusqu'à ce qu'ils s'y développent pour devenir des animaux domestiques pleinement matures.

Lors de leur départ, ils laissèrent des traces de leur existence sur Terre - les figures géantes de Nazca, la grande pyramide, l'Atlantide, la légende de Mu, le triangle des Bermudes, etc. Un équipement spécial a été laissé par le peuple mazonien dans cette partie des mers ; une balise lumineuse qui envoie des ondes électriques dimensionnelles afin que la position de la Terre puisse facilement être localisée lorsqu'un jour ils auront besoin de leur bétail humain.
Tous les cas de disparitions dans cette zone sont les effets collatéraux causés par cet émetteur. Et maintenant, le peuple mazonien est en route vers la Terre, guidé par cet équipement spécial, mené par la reine Lafresia, dans le but de retrouver leurs animaux et un endroit pour vivre en paix. D'ailleurs, leurs troupes avancées sont déjà arrivées sur Terre ; il s'agit des OVNI aperçus en différents endroits récemment.

Personnages principaux


Capitaine Harlock
Un grand pirate voyageant à travers l'espace. Où et quand est-il né, quelle a été sa vie jusqu'ici... On ne sait rien de lui. Son âge est estimé à 28 ans, et il aime la liberté et l'aventure par dessus tout. Ce jeune homme indomptable n'abandonne jamais espoir, même dans les situations les plus difficiles.



Tadashi Daiba
Le héros de cette histoire, âgé de quatorze ans. Il est le fils de Tsuyoshi Daiba, le scientifique assassiné par un Mazonien. Dans un premier temps, Tadashi croit que le meurtre de son père est l'oeuvre d'Harlock, et éprouve de la haine à son égard. Mais plus tard il découvre qu'il s'était trompé et rejoint Harlock. Les épreuves qu'il traverse alors le font gagner en maturité. Il a un sens aigu de la justice, mais est un peu trop tête brûlée.


Kei Yuki
Une gracieuse et jolie jeune fille de seize ans. Elle est la seule survivante d'un vaisseau de transport de passagers attaqué par la flotte Mazone. Elle a été sauvée par le capitaine Harlock. Elle a de bonnes connaissances en biologie, influencée en cela par son père le docteur Yuki, éminent entomologiste. Elle aide donc Harlock en lui apportant ses compétences en biologie. Daiba éprouve un profond respect pour ce cœur pur et innocent.


Docteur Zero
C'est un homme calme et pacifique de cinquante ans, et il est le seul médecin à bord de l'ALKADIA. Buveur invétéré ivre à longueur de journée, il est pourtant un talentueux docteur.




Reine Lafresia
Elle est la reine de la planète Mazone. Dorénavant elle est le commandant suprême de la Flotte Spatiale Mazone. Les Mazoniens ne sont pourtant pas fondamentalement maléfiques ; en fait, il s'agit d'une espèce évoluée et sensible. Malgré cela, ils décident d'attaquer la Terre dans la mesure où ils considèrent les Terriens comme leurs animaux domestiques et que leur espèce est en voie d'extinction. La reine Lafresia est tellement chaleureuse et bienveillante envers les siens qu'elle est louée comme étant une grande et sage reine. Mais d'autre part, cependant, elle peut se transformer en diable cruel pour ses ennemis.

Machines spatiales

Cuirassé “ALKADIA”
Un vaisseau pirate dirigé par le capitaine Harlock, et qui fonctionne entièrement à son service. Il est équipé d'un radar temporel qui peut traquer un ennemi en captant son image différée, un cosmo-radar à longue portée et radar tri-dimensionnel classique. Avec ces équipements, l'“ALKADIA” peut capter toute sorte de signaux. Il est doté d'armes diverses comme le “Canon Pulseur, ” son armement principal, un canon à tir rapide “Space Buster, ” un missile, etc. De plus, ses soutes accueillent dix avions de combat appelés “Cosmobats, ” et cinq tanks spéciaux nommés “Docros. ” L'“ALKADIA ” est un remarquable vaisseau d'une longueur totale de 400 mètres.

“Zones,” un porte-avions spatial
Un grand vaisseau spatial qui est le cœur de la Flotte Spatiale Mazone. Il embarque vingt bombardiers, 2000 avions de combat, 400 barges de débarquement et 1700 tanks aéroportés, mais aussi un missile et un canon à tir rapide. C'est le plus puissant porte-avions spatial jamais conçu.

“Z WING” le chasseur spatial embarqué
Un vaisseau spatial de combat avec une vitesse de croisière maximale de 300 L.M. (?), équipé d'un pulse razor et d'un missile. Il a quatre membres d'équipage - un pilote, un astronaute, un navigateur et un mitrailleur à bord.

Synopsis

En l'an 2976, la Terre toute entière a été unie en une seule et même nation, et la science est maintenant toute-puissante ; les gens se complaisent dans la facilité d'une vie paisible. Un jour, un gigantesque emblème s'écrase sur Terre quelque part au Japon, envoyé depuis un recoin inconnu de l'espace. Les gens pensent alors que c'est l'oœvre des pirates de l'espace qui ont récemment envahi la Terre. Mais ils se trompent, l'emblème géant est en fait une balise émettrice d'ondes électriques lumineuses que des hommes de l'espace inconnus ont envoyée comme un étendard pour lancer leur attaque sur la Terre. Il y a bien longtemps, les hommes de l'espace avaient déjà envoyé sur Terre de nouveaux équipements plus puissants, car ils trouvaient que leur balise lumineuse dans la mer des Bermudes n'était pas suffisante. Seuls deux personnes remarquèrent ce fait ; l'une d'entre elles est le capitaine Harlock lui-même, un pirate de l'espace, et l'autre un vieux scientifique, le docteur Daiba.
Le docteur Daiba est assassiné. Le meutrier est bien évidemment un membre des troupes avancées de la Flotte Spatiale Mazone dirigée par la reine Lafresia, qui a envoyé l'emblème. Tadashi Daiba, le fils du docteur Daiba, croit pourtant que c'est Harlock qui a tué son père. Un jour, Tadashi se retrouve membre de l'ALKADIA, le vaisseau d'Harlock.
Les troupes avancées mazoniennes commence par attaquer des vaisseaux de transport terriens. Harlock est maintenant presque certain du danger qui menace la Terre, et engage le combat contre la Flotte Spatiale Mazone.
De nombreuses batailles sont menées ; parfois contre des créatures étrangères, et d'autres fois au corps à corps ; des combats contre une grande flotte, etc. Les batailles continuent ainsi indéfiniment. Au fil des batailles, Tadashi Daiba comprend petit à petit qu'il s'est trompé à propos d'Harlock, gagnant ainsi de manière remarquable en maturité.

Episode no. 1

En l'an 2977, un mystérieux objet sphérique, “L'EMBLÈME”, est envoyé sur Terre depuis un sombre recoin inconnu de l'espace.
L'invasion des hommes de l'espace (les Mazoniens) a déjà commencé. Mais les Terriens n'ont pas encore pris conscience du danger. Le docteur Daiba, qui a compris qui est le véritable ennemi, est tué. Seul le capitaine Harlock, que les gens craignent en temps que pirate de l'espace, commence à mener le combat. Tadashi Daiba, le fils du docteur Daiba assassiné, est à son tour impliqué dans l'histoire lors de son inévitable rencontre avec Harlock. Le gouvernement de la Terre, gêné par l'ALKADIA, le vaisseau pirate commandé par le pirate de l'espace capitaine Harlock, élabore un plan pour maitriser Harlock en se servant de Tadashi comme appât. Harlock sauve Tadashi tout en sachant qu'il était utilisé comme appât, et sur le chemin de retour vers l'ALKADIA, il est attaqué par un commando de reconnaissance mazonien. Mais Tadashi est sauf grâce à son épaisse chevelure, et se retrouve rapidement sur l'ALKADIA.
La vie à bord de l'ALKADIA est confortable. Mais Tadashi se demande toujours qui peut bien être le capitaine Harlock et quelle est la nature des Mazone, l'ennemi de la Terre qui a tué son père. Tadashi Daiba est maintenant à un tournant de sa vie. Doit-il rester sur cette Terre corrompue ? Où doit-il partir dans l'espace avec le capitaine Harlock est son vaisseau “ALKADIA?”
Tadashi Daiba, qui a re-débarqué sur Terre, trouve un gouvernement terrien sur les nerfs. Au même moment, le professeur Kusco, qui était un ami du docteur Daiba, décode le mystérieux “EMBLÈME,” qui dit “Ceci est la seconde patrie de la toute-puissante Mazone. ” Comment le gouvernement terrien pourrait-il avoir connaissance de l'existence de Mazone ? Maintenant que le professeur Kusco a lui aussi été tué par les Mazone, Tadashi Daiba abandonne la vie sur Terre, et décide d'entamer une bataille sans fin à la recherche de la liberté aux côtés du capitaine Harlock.

Episode no. 2

Tadashi Daiba a pris le chemin de la liberté, après avoir prêté serment sur le drapeau du capitaine Harlock. L'odieuse Mazone qui a tué son cher père ! Que doit-il faire à présent ? ...
L'ALKADIA accueille chaleureusement Tadashi qui est particulièrement exalté, c'est alors qu'il apprend que Shizuka Namino, la secrétaire du premier ministre, a embarqué clandestinement. Quel est le but de cette manœuvre ?

L'ALKADIA navigue dans les mers étoilées. Tadashi commence à douter devant l'oisiveté de l'équipage. Il se demande s'ils seront capables de combattre les Mazone dans de telles conditions. C'est alors qu'une bataille contre les Mazone se déclenche subitement, et que les choses à bord changent du tout au tout. Finalement, la Flotte Mazone est battue, et Harlock apprend l'existence de la reine Lafresia par un des soldats ennemis. Quelle sorte de femme est la reine Lafresia, qui dirige son plus puissant ennemi, la Flotte Spatiale Mazone ? Et pourquoi Shizuka Namino continue-t-elle à se cacher ?

Episode no. 3

Un gigantesque dôme se pose sur Terre.
L'ALKADIA se précipite à l'intérieur pour l'inspecter. A l'intérieur du dôme se trouve un laboratoire mazonien dans lequel circule un air carbonifère. Ils y découvrent Shizuka, qui s'était échappée après que l'équipage l'ait découverte. Shizuka est une Mazonienne avec un cœur. Alors qu'elle est touchée par la bonté de Tadashi et qu'elle s'apprête à tout lui dire, le dôme disparait et la Mazonienne s'évanouit. Une Mazonienne avec un cœur...
Encore une nouvelle épreuve dans le combat contre les Mazoniens.

Episode no. 4

Tadashi passe un test organisé par Harlock en réussissant à détruire un des avions de Mazone. Dans l'avion détruit, une lettre est trouvée. Cette inscription était utilisée sur Terre dans les temps anciens. Pourquoi alors, retrouvait-on cette ancienne inscription sur un avion de Mazone ? Quelle est la relation entre Mazone et les habitants de la Terre ? Y a-t-il des Mazoniens parmi les être humains sur Terre ? ... De plus en plus de questions se posent.
Soudain, l'Emeraldus apparait devant l'ALKADIA... le vaisseau si cher aux souvenirs d'Harlock. Tout l'équipage se remémore avec nostalgie de vieux souvenirs en regardant l'Emeraldus. Mais c'est pourtant une stratégie des Mazone. L'île pirate, la base de l'ALKADIA, est désormais conquise par les Mazone. Les Mazone jouent avec les sentiments des Terriens. Harlock déteste à présent les Mazone plus que jamais.

Episode no. 5

Un jour l'image de la Terre se sépare en deux partie. Et depuis le centre de la divergence, de mystérieux signaux sont émis. Le point d'émission se situe dans les eaux des Bermudes. L'ALKADIA s'enfonce dans les profondeurs de la mer pour résoudre le mystère, c'est alors qu'ils trouvent une ancienne pyramide sur les faces de laquelle des lettres mazoniennes sont inscrites. Soudain, la pyramide se met à émettre de la lumière et à attirer l'ALKADIA. L'ALKADIA est en danger !! Est-ce encore l'œuvre des Mazone ?!
L'ALKADIA s'écrase sur la pyramide !
Harlock et son équipage pénètre la pyramide pour l'explorer. Bientôt ils découvrent une femme allongée qui envoie les signaux pour guider les Mazone. C'est une balise des Mazone. L'ALKADIA, guidé par les signaux mazoniens, met le cap sur l'océan de l'espace pour combattre la Flotte Mazone.

Episode no. 6

L'ALKADIA poursuit sa route, dirigé par les ondes de guidage mazoniennes. La reine Lafresia envoie fièrement à Harlock un guerrier mazonien sous la forme d'une image virtuelle en quatre dimensions, mais le mécanisme est rapidement détruit (par Harlock) et le soldat disparait. A présent l'ALKADIA est en pleine mer sans aucune étoile visible. Loin au devant, les régiments mazoniens attendent. Quel genre de piège les attend ? De violents combats contre les régiments mazoniens sont livrés. Mais leur puissance de feu est encore très en deçà de celle de l'ALKADIA. Un des vaisseaux de combat mazoniens vaincus... Harlock et ses acolytes montent à bord du vaisseau mazonien, où ils trouvent une femme allongée au cœur du vaisseau, tout comme celle qu'ils avaient vu dans la pyramide. Elle est étendue là tel un ordinateur vivant. Les analyses révèlent que cette femme n'a pas de structure interne ; son corps tout entier en fait de chlorophylle. Les Mazoniens sont-ils des créatures végétales ?! L'ALKADIA s'enfonce toujours plus profond dans le mystérieux espace de l'univers !

Lien direct :

Yamato X Harlock : Des vaisseaux dans la nuit

Note : cette page fait référence aux éditions américaines.

Captain Harlock est indiscutablement le plus célèbre personnage d'animé à avoir presque fait une apparition dans Space Battleship Yamato. C'est déjà une vieille histoire pour les fans de longue date : le concept original tel qu'écrit par Leiji Matsumoto, était que Mamoru Kodai [Alex Wildstar] "revienne d'entre les morts" en tant que Space Pirate Captain Harlock, et aide subreptiscement le Yamato contre les Gamiliens. Plutôt que de réapparaître bien vivant sur Iskandar, il resterait dans l'ombre en attendant le moment critique, et sa véritable identité serait révélée au dernier épisode, lorsqu'il arriverait pour freiner l'assaut final de Dessler.

Bien entendu, tout ceci passa à la trappe lorsque les mauvais résultats forcèrent la chaîne Yomiuri TV à restreindre ses engagement et réduire de 39 à 26 épisodes la série Yamato. Cela s'avérera finalement être une bénédiction pour Leiji Matsumoto ; il pouvait conserver les pleins droits sur son personnage et le faire évoluer dans bien plus d'oeuvres qu'il aurait autrement été possible.

Ce qui est moins connu, c'est que Captain Harlock a néanmoins joué un rôle sur tous les aspects de la première série Yamato, à l'exception de l'animé. Au moment où la série commençait d'être produite et que des produits dérivés étaient conçus, il était aussi important dans l'histoire que n'importe quel autre personnage. Il fut par conséquent beaucoup représenté dans la première vague de goodies et dans toutes les adaptations dans les médias papier. En se penchant sur cette période unique, on peut pleinement examiner le passage de ces deux grands vaisseaux dans leur parcours vers deux directions différentes.

Développement de la série


Crée par Matsumoto dans ses années de lycée (et à l'origine nommé Captain Kingston), Harlock fut ajouté au casting lorsque Matsumoto rejoignit l'équipe de production. Par sa nature profonde, Harlock était un concept plus qu'un personnage. Il était quelquefois apparu en manga avant 1974, mais jamais deux fois en tant que la même personne. Son passé était largement assez flou pour être taillé selon les besoins. Comme indiqué plus haut [img], les esquisses de Matsumoto furent retravaillées par le character designer et réalisateur en chef Nobuhiro Okaseko pour être utilisées dans la première série.

Plus de détails sur le processus de chara design de la première série ici (en anglais).


La première apparition "publique" de la série Yamato était sous la forme d'un livret de seize pages couleur en format large, distribué dans les chaines de télévision et les concédants potentiels. Harlock était alors aux côtés des autres personnages, qui pour la plupart étaient encore en train d'être améliorés en pré-production. Ce livre devint de fait un guide sur lequel se basèrent les licenseurs pour créer leurs propres artworks destinés à divers produits. C'est ainsi que le character design d'Harlock resta plutôt cohérent dans les produits dérivés qui suivirent.

Cependant, il ne possédait pas de vaisseau spatial. Comme tout les éléments relevant du mecha-design dans la série, il n'était pas prévu de le designer avant que ça ne s'avère utile... Et ça ne s'avéra jamais utile. En conséquence, il fut dessiné différemment dans chacune de ses apparitions.

Produits dérivés


La société Lotte Candy attira les enfants avec des goodies [Omake] dans des paquets de bonbons, principalement des stickers et des images à collectionner. Le style de dessin reste constant sur toute la ligne de produits, presque certainement réalisée par un seul artiste.

Autre que les bonbons Lotte, il y avait encore deux Harlock que l'on pouvait trouver dans la première vague de produits Yamato, qui étaient tous destinés aux enfants (Toute la gamme ici (en anglais)). Sur l'image ci-contre, un autocollant de Marusan et tout à droite une page d'album à colorier par Showa Note. Si l'Histoire avait tournée différemment, impossible de dire combien il aurait pu y en avoir d'autres.

Mais le média papier ne connut aucune pénurie d'Harlock, comme nous allons le voir.

Romans et mangas


La première adaptation en roman de Space Battleship Yamato, écrite par Arashi Ishizu et publiée en deux volumes pendant la première diffusion de la première série, est une version étrangement pessimiste de la quête vers Iskandar. Bien que basée sur le script de la série en 39 épisodes, elle prend beaucoup de détours qui lui sont propres, pour devenir au final une histoire très différente dans laquelle l'équipage du Yamato est déchiré par des conflits internes et où Iskandar se révèle ne pas être le bienfait que tout le monde espérait.

Les illustrations montrées plus haut résument les apparitions furtives de Captain Harlock, dans lesquelles il tire le Yamato de plusieurs guêpiers et les accompagne en fait jusqu'à Iskandar. Le résumé suivant est extrait du paroxysme de l'intrigue...

Harlock, le capitaine Okita, Yuki Mori et Kodai entrent dans le palais sur Iskandar. Ils voient une image holographique de Starsha, qui leur raconte une histoire invraisembable. La planète Iskandar est un ordinateur pensant ; Gamilas est son système de défense, détruisant les menaces et ennemis potentiels. Au final, cela causera la destruction de l'univers.

"Et donc vous nous avez appelés pour arrêter Gamilas ?" demande Kodai "Et qu'en est-il du décontaminateur (Cosmo Cleaner) ?"

Starsha répond "La radiation est bien trop avancée et le décontaminateur n'est plus d'aucun secours. La seule manière de sauver le peuple de la Terre est de les rendre résistants à elle."

Kodai pleure et halète de désespore. "Beaucoup sont morts, trop ont été sacrifiés. Et tout ce que nous aurons pu obtenir, ce sera une horrible technologie qui transformera un humain en une autre créature !"

Mais Harlock l'accepte. "Je ne pense pas de cette façon, Kodai. C'est peut-être mieux. Tôt ou tard, les hommes connaîtront leur fin. C'est peut être une bonne occasion pour tout recommencer, même sous la forme d'autres créatures"

Starsha les informe avec tristesse que pour vaincre Gamilas, ils doivent détruire Iskandar. Sans rien à protéger, elle cessera de fonctionner.

Au cours de la dernière bataille, Harlock (dont on sait maintenant qu'il est Mamoru Kodai) se tient sur le pont aux côtés des membres d'équipage survivants - une dizaine seulement - attendant l'assaut final. Face à eux se trouve la planète bleue Iskandar.

"Et maintenant, l'attaque finale du Yamato avec l'énergie à diffusion ondulatoire au maximum." crie Okita. "Cible : la planète Iskandar !"

Il se tourne ensuite vers Harlock. "Est-ce bon, Mamoru ?"

Harlock répond : "Oui, je suis avec vous, père."

Plus de détails sur le premier roman ici (en anglais).


Les diverses apparitions d'Harlock en manga furent d'envergure similaire, mais un rien plus optimiste. Dans chacune des trois versions, son rôle fut essentiellement le même. Son plus bref passage fut dans l'adaptation, peu connue et en 6 parties, de Yuki Hijiri, publiée dans le magazine Terebi Land pendant que Yamato était diffusée. Harlock fit un caméo dans le chapitre quatre, publié en février 1975.

L'histoire est très simple : Kodai décolle pour détruire un vaisseau gamilien qui contrôle des créatures d'énergie qui tentent de "manger" le Yamato. Son Cosmo Zero est foudroyé par une des créatures, le rendant aveugle. Dérivant sans défense dans l'espace, il entend une voix venue de nulle part, lui fournissant des indications vers sa cible. Il reconnaît avec stupeur cette voix comme celle de son frère.

Kodai explose le vaisseau ennemi, et on passe à un vaisseau brillant en forme d'oeuf, commandé par un pirate de l'espace chevronné. Il est averti qu'il doit se retirer et il s'exécute avec regret.

"Vis, mon fort et jeune frère" pense-t-il. "Si quelqu'un peut sauver la Terre... c'est toi."

Kodai parvient à rentrer bien qu'il soit toujours aveugle, mais il est soustrait à ses pensées sur son frère lorsqu'il aprend que le capitaine Okita s'est effondré. Par la suite et jusqu'à la fin de l'histoire, rien ne sera dit par ou à propos du pirate, qui n'est jamais nommé.

Vous pouvez lire l'intégralité du manga de Yuki Hijri ici (en anglais).


Bien mieux connue que le manga d'Hijiri, la version de Matsumoto fut également publiée pendant la diffusion de la première série. Harlock apparaît dans le chapitre six, publié dans le magazine Adventure King le même mois que la fin de la diffusion de la série. Alors qu'on aurait pu attendre qu'il y fasse apparaitre la version définitive d'Harlock, il choisit à la place de le garder entièrement drapé d'un manteau. Son vaisseau peint en noir était tout aussi sombre, une version primitive du Death Shadow, un vaisseau de combat fantômatique qui entrera plus tard dans la légende.

Scénaristiquement parlant, Matsumoto resta proche de la sous-trame qui ne fut pas retenue pour la télévision. Le Yamato devait traverser le dangereux "courant de Magellan" (un "torrent spatial" passant entre les galaxies) de l'autre côté duquel les attend le Général Domel [Lysis]. Une voix leur indique depuis la radio comment traverser le passage sans danger, et propose de les rencontrer par la suite. A partir d'ici, la meilleure source reste le manga lui-même.

Cliquez ici pour lire les passages avec Harlock, tranduits en anglais pour la première fois par Sword Takeda, édités et mis en forme par Tim Eldred.
Ces 14 pages comprennent la rencontre et les apparitions suivantes d'Harlock du chapitre final.


Plus d'informations sur l'adaptation de la première série en manga par Leiji Matsumoto ici (en anglais).

La troisième adaptation en manga, publiée en trois volumes brochés en concurrence avec les autres mangas, contient plus d'apparitions d'Harlock que tous ceux précités réunis. Il est écrit par le scénariste de mangas Keisuke Fujikawa et dessiné par Akira Hio, et sert de "capsule temporelle" à pratiquement tous les éléments coupés de l'animé. Hio suit fidèlement le character design dicté par la série TV et base le design de son vaisseau sur celui du Capitaine Okita dans l'épisode 1.

Une fois encore, Harlock joue le rôle d'un mystérieux bienfaiteur, surgissant à des moments cruciaux mais laissant tout le monde s'interroger sur son identité secrète jusqu'à la fin. Il y a beaucoup trop de pages pour une traduction complète, mais grâce aux dialogues épars, ce résumé fournit plus ou moins le même résultat...

Choqué par la capacité du Yamato à passer au dessus des mines spatiales, Dessler charge le Général Domel [Lysis] de l'éliminer. Peu après, le Yamato est bloqué par le courant de Magellan, tandis que le vaisseau de Domel l'attend de l'autre côté. Soudain, un autre vaisseau apparaît, flanqué d'un emblème à tête de mort et tibias croisés. Il perce le courant avec aisance, montrant la voie pour le traverser.

Dans un effort pour fuir la flotte de Domel, le Yamato se cache dans le sillage d'une comète. Malheureusement, cela ne trompe personne et Domel lance un assaut. Gravement endommagé, le Yamato est en difficulté lorsque le mystérieux vaisseau interfère, brisant habilement la formation gamilienne et permettant au Yamato de s'échapper.

Ensuite, le vaisseau se rapproche du Yamato et demande un réapprovisionnement en nourriture et médicaments. Le capitaine Okita accepte et envoie les provisions au vaisseau. Yuki monte à bord du vaisseau et Harlock se présente à elle. [A droite]

"Vous avez dit le nom Kodai. Susumu Kodai."

"Oui" répond-elle. "Vous le connaissez ?"

Harlock lui répond brusquement de retourner sur le Yamato. Elle raconte cette étrange rencontre à Kodai, et il suspecte immédiatement la vérité.

"Se peut-il que ce soit mon frère ? Non, mon frère est mort. Si Harlock était mon frère, il m'aurait parlé. Au seul frère qu'il a au monde."


La seconde rencontre de l'équipage avec Harlock a lieu sur la planète Balan, où il intervient une fois encore pour distraire la flotte de Domel, afin que le Yamato puisse plonger dans l'océan de Balan. Leur mission ici est de délivrer un camp d'esclaves (une intrigue courante dans l'apperçu des 39 épisodes - en anglais) ce qu'ils accomplissent en détruisant la base gamilienne.


Par la suite, le vaisseau du capitaine Harlock se pose a terre et ses pirates s'empressent de piller tout l'argent qu'ils peuvent trouver dans l'épave. Harlock lui-même apparaît devant Yuki et Shima. Il refuse leurs remerciements, affirmant avoir fait cela sur un coup de tête.

"Je me fiche de l'avenir de la terre. Ceci est votre combat, jeunes gens."

Sur le point de partir, il ajoute : "Kodai a tendance à perdre son sang froid. Vous deux, gardez un oeil sur lui."

"N'êtes vous pas... le frère de Kodai ?" demande Yuki

"Je suis le Capitaine Harlock !" est sa seule réponse.


Se frayant un chemin parmi les nombreux pièges qui lui sont tendus, le Yamato approche la planète Gamilas et se confronte à la pleine puissance de la flotte de Domel au cours de grandes batailles. Alors que le combat tourne en la défaveur de nos héros, les fusées d'Harlock entrent en jeu et celui-ci affronte directement Domel, qu'il décrit comme son plus coriace adversaire.

Tous deux se battent bec et ongles, vidant leurs munitions dans le fuselage de l'autre. Après plusieurs pages de brutalité, Harlock l'emporte et son vaisseau se retire, laissant Domel et son équipage abattu flottant dans l'espace.


L'ultime rencontre se produit très près de la fin de l'histoire. les rangs gamiliens sont décimés et le Yamato retourne vers la Terre avec le Cosmo Cleaner. Dessler apparaît pour l'épreuve finale. Dans la série TV il se contente de tirer à distance, mais dans le manga de Hio, son vaisseau atteint directement le pont du Yamato dans une attaque suicide.

A la dernière seconde, un tir de laser jaillit et touche la poupe de Dessler. Il n'est pas ébranlé, puisqu'il est déjà dans une trajectoire de collision. Kodai ordonne au Yamato de se redresser afin que Dessler ne fasse qu'érafler la coque avant de couler. Harlock tire encore pour terminer le travail ; Dessler est tué.


Harlock contacte le Yamato, parlant finalemment directement avec Kodai.

"Susumu ? Tu vas bien ? Tu es sauf ?"

"Toi !" répond Kodai. "Mon frère Mamoru ? Est-ce vraiment toi ?"

"Oui, c'est moi. Le capitaine Harlock est ton frère Mamoru."

Tous deux pleurent à chaudes larmes avant qu'Harlock n'explique qu'il ne revient pas sur Terre avec eux.

"L'équipage de ce vaisseau et moi sommes gravement affectés par les radiations. Nous n'avons plus longtemps à vivre, peut être quelques jours encore. Retourner sur terre n'y changera rien."

Kodai proteste, en vain.

"Susumu, l'avenir de la Terre dépend de toi. On n'a plus besoin de moi. Comme je te l'ai dit plus tôt, j'ai longtemps souhaité mourir dans l'espace. Souviens-toi, Susumu. Souviens-toi des gens qui se sont sacrifiés pour remplir la Terre d'amour et de paix. Tu es celui qui le fais. Tu es maintenant le commandant du Yamato. Tu as toujours une mission importante."

Kodai étreint Yuki et ils jurent d'accomplir les espoirs de leurs trois grands bienfaiteurs, Starsha, le capitaine Okita, et Harlock. Le Yamato retourne en direction de la Terre et l'histoire se termine.

Vous pouvez en savoir plus sur le manga d'Akira Hio ici (en anglais).


La voie pirate : la route sans fin du Capitaine Harlock

Leiji Matsumoto mit sa carrière entre parenthèses lorsque la première série Yamato s'acheva en 1975, rechargeant ses batteries créatives en voyageant en Afrique et ailleurs. Il revint pour commencer deux projets simultanés pour lesquels il serait connu du monde entier pour le restant de ses jours : Space Pirate Captain Harlock et Galaxy Espress 999. Les deux séries commencèrent en parallèle en 1977 dans deux magazines de prépublication d'éditeurs différents et toutes deux furent adaptées en animé dans l'année qui suivit. (Les manga Harlock furent plus tard réunis en 5 volumes brochés comme montré plus haut).

A gauche, une des premières images de Space Pirate Captain Harlock, qui donna finalement à Harlock son vaisseau emblématique, l'Arcadia. La série TV dura 42 épisodes de 78 à 79 et bien que n'atteignant jamais la qualité de production de Yamato, elle eut un charme fabuleux sur le même public et devint rapidement un classique, en grande partie dû à la manière innovante de réaliser de Rintarô.

Quelques épisodes furent diffusés en langue anglaise, mais toujours à titre anecdotique. Ce manque a été comblé en 2009 quand la série a été diffusée sur Crunchyroll.com puis sur Hulu Plus. Elle peut toujours être vue sur Crunchyroll ici (en anglais) ou sur Crackle ici (en anglais).

Avec deux histoires s'étendant à travers la galaxie, diffusées simultanément, il était naturel pour elles de se rencontrer et cela arriva en Août 1978 avec la sortie du premier film Galaxy Express 999. Le crossover était largement visible dans le trailer, qui eut l'attention immédiate des fans lorsque Harlock et la femme pirate Emeraldas apparurent sur grand écran pour la première fois. Trailer sur youtube ici (en japonais).

Il y avait également une version plus lisse, plus impressionnante, de l'Arcadia, cette fois avec une gigantesque tête de mort et tibias croisés sur la proue. Le designer principal était Kazutaka Miyatake du Studio Nue, la locomotive du mecha design qui avait gagné ses galons sur Yamato.

Interview de Miyatake ici (en anglais).


Comme la Toei était le studio de production pour les films Yamato et Leiji Matsumoto, leur planning fut occupé par l'un ou l'autre durant plusieurs années consécutives. Avec les années vinrent Be forever (1980), Final Yamato (1983), Adieu Galaxy Express 999 (1981) et My Youth In Arcadia (1982). Ce dernier fut suivie par sa deuxième série TV, Endless Road SSX (1982), un projet ambitieux en 22 épisodes.



Les 2 films Galaxy Express 999, en VHS chez Viz Video. Les DVD on été édités par Discotek (en anglais) pour la première fois en juin 2011. En haut à droite: DVD My Youth in Arcadia chez Animeigo.


Après cela, plusieurs années passèrent avant que le pirate de l'espace ne revienne sur le devant de la scène. Il revint en 1994 aux côtés de nombreux autres personnages de Matsumoto pour apparaître dans un remake SF de L'anneau des Nibelungen, qui fut adapté en OAV en 1999 sous le titre Harlock Saga.

Les crossover se poursuivent en 2000 avec Cosmowarrior Zero, qui fut d'abord un jeu vidéo qui visitait tous les coins du "Leijiverse" sous la forme d'un fist-person shooter avec Harlock pour boss de fin. Le jeu fut adapté en une série animée de 15 épisodes en 2001. Pour en savoir plus sur le jeu (et ses liens avec Yamato) : c'est ici (en anglais).



De gauche à droite : Harlock Saga DVD (US Manga Corps), Cosmo Warrior Zero et Gun Frontier DVDs (Media Blasters/Anime Works),
The Endless Odyssey DVD (Geneon).


A partir de ce moment-là, les projets de Matsumoto s'enchaînèrent à un rythme effréné que l'on n'avait plus vu depuis les années 70. Harlock fit un caméo important dans deux autres animés de 13 épisodes, tous deux sortis en 2002 : Gun Frontier, basé sur un manga de western de 1972, et Endless Odyssey, une série entièrement inédite qui réunit Matsumoto et le directeur Rin Taro pour une histoire encore plus opaque et sombre que la première série.

Il y eut de nombreux autres caméos d'Harlock en manga comme en animé au fil des ans (et même quelques caméos dans Yamato cf. ici - en anglais), mais les travaux décrits plus hauts représente la colonne vertébrale de l'histoire d'Harlock.

Leiji Matsumoto a revendiqué que tous les Harlock étaient le même en dépit des contradictions entre la plupart des versions. Tout dans le Leijiverse est circulaire et vient par cycles. Personne ne s'étonnerait que Matsumoto soit l'auteur du credo de Dessler : "aussi longtemps que je vis, Gamilas vit." D'ici à ce que Matsumoto déclare "Aussi longtemps que je vis, mes personnages vivent", il n'y a qu'un pas. Et par conséquent, on peut compter voir à nouveau Harlock. Et ce dans la continuité de la belle brochette d'animés déjà en rayons.

Fin


Bonus

La plus récente apparition d'Harlock dans le contexte de Yamato vint comme une bonne surprise en 1990. Bandai commercialisa cette année-là un coffret laserdisc de la première série, accompagné d'un somptueux artbook riche en bonus. Parmi eux, une série de dessins originaux publiés nulle part ailleurs. Celui-ci, réalisé par Takehiko Itou, enflamme l'imagination.

Lien direct :

Et la fin ? Censurée ?

Il a fallu attendre les années 2000 pour voir la fin d'ALBATOR 78. Même si cela semble incroyable aujourd'hui, lors de sa diffusion en 1979, les trois derniers épisodes n'avaient pas été doublés ni diffusés pour cause de censure (violence des combats finaux ou Sylvidra dénudée, je ne saurais le dire). C'est donc la sortie des coffrets VHS AK VIDÉO qui va permettre à de nombreux fans de voir enfin la conclusion de cette série.


Albator ? Vous avez dit Albator ?

Vous le savez probablement tous, notamment grâce aux différentes sorties de séries et OVA ces dernières années, mais ALBATOR se nomme en fait HARLOCK (ou HERLOCK parfois). Mais d'où vient alors ce nom d'ALBATOR ? En France sa sonorité étant pour certain trop proche de celle du Capitaine Haddock, l'ami de Tintin créé par Hergé. Éric CHARDEN, qui a chanté le générique français et composé les musiques françaises, lui aurait donné son nom en rapport avec un joueur de rugby français surnommé Ballatore. Eric Charden trouvait son jeu proche de celui d'un gardien de but avec une aptitude à s'élancer dans les airs tel un oiseau, il le surnommait d'ailleurs l'albatros. Ballatore - ALBATOR, le tour est joué.


Et les musiques japonaises ?

Comme dit précédemment, Éric CHARDEN a composé de nouvelles musiques pour cette série. Aussi, toutes les musiques originales de Seiji YOKOYAMA sont malheureusement passées à trappe. Toutes ? Non ! Une d'entre-elles a résisté à l'envahisseur gaulois : dans l'épisode 9 "Un corps végétal frissonnant", lorsque HARLOCK et Tadashi sont entourés par les MAZONES on peut entendre la chanson "Mukashi, Mukashi..." (qui bénéficiera d'une traduction pour un 45T).


Et les autres vases ?

Dans l'épisodes 9 "Un corps végétal frissonnant", on découvre qu'il existe plusieurs vases permettant de mieux connaître les intentions des MAZONES. Tous partent à leur recherche mais on en entendra jamais plus parlé... Une erreur de traduction ou une idée sans suite ?


Végétale OU humaine ?

Dans les derniers épisodes, lors du combat entre HARLOCK et LAFRESHIA, cette dernière est blessée. Mais contre toute attente, ce n'est pas du sang végétal mais du sang rouge qui coule de la plaie. LAFRESHIA est-elle donc une vraie MAZONE ou une humaine ? Leiji MATSUMOTO a-t-il pris en référence la Cité d'Opar dans Tarzan où la Reine, malgré la dégénérescence de ces sujets (qui sont à différents stades de croisements humain/singe), reste de pure souche humaine sans aucun croisement du fait de son appartenance à la famille régnante.


Les noms japonais

ALBATOR - HARLOCK
Note : Initialement, il se nommait Captain Kingston. Matsumoto fit évoluer le personnage et dix années plus tard il choisit de le renommer Herlock après avoir découvert que cette sonorité qu'il aimait était un vrai nom.

VILAK - Mitsuru KIRUTA
Note : En japonais, les "r" et les "l" se prononcent de la même manière. Il est intéressant de voir la similitude des noms "Ilita" dans CAPTAIN HERLOCK ENDLESS ODYSSEY et "Kirita", confirmant le clin d'oeil au personnage de la première série (et qui n'apparaissait pas dans le manga de Matsumoto).

Ramis VALENTE - Tadashi DAÏBA
Note : Son prénom vient du mot "juste".

NAUSICA - Kei YUKI
Note : Kei signifie "Luciole" en japonais. Ecrit à l'aide de caractères différents, "Yûki" signifie organique. La lumière organique qu'émet cet insecte en fait un symbole de guide.

STELLIE - MAYU
Note : Mayu ne figure pas dans le manga de Leiji Matsumoto dont est inspiré l'animé. Elle y a été ajoutée à l'initiative de Rintaro.

SYLVIDRA - LAFRESHIA (RAFLESIA)
Note : La rafflesia d'Amazonie et d'Asie du sud-est est la fleur la plus lourde existante (11kgs). Elle parasite les lianes et peut atteindre 1 mètre de diamètre.

SYLVIDRES - MAZONES
Note : "Amazone" est le nom, tiré de la mythologie grecque, donné aux femmes guerrières. L'explorateur Orellana, certain d'en avoir vu au bord d'un fleuve d'équateur, le nommera "fleuve des Amazones".

ALFRED - YATTARAN
Note : Leiji Matsumoto s'est inspiré d'un de ses ancien assistant, le mangaka Kaoru Shintani, pour créer ce personnage (physique, passions pour les modèles réduits, accent de la région d'Osaka...). La ressemblance est telle que la fille de ce dernier dit "papa" à chaque fois qu'elle voit le personnage animé à la TV !

MARIS - MACHI
Note : Leiji Matsumoto dit de ce personnage qu'il est lui-même. Son nom vient du terme Maji qui veut dire "eau" en Afrique, or "chaud" se dit Moto. "Majimoto" donnant "eau chaude", c'est ainsi que Matsumoto se faisait appeler lors d'un séjour là-bas.

CLIO - MIIME
Note : Son nom est inspiré de celui d'un protagoniste de l'opéra de Wagner L'Anneau des Nibelungen dont Matsumoto est un grand admirateur.

SUZANNE : MASU
Note : Masu Tsunajima apparaît aussi dans CAPTAIN HERLOCK ENDLESS ODYSSEY. Elle a des sosies dans d'autres animés comme GALAXY RAILWAYS.

BIBOP - WA-WA
Note : A l'origine il devait s'agir de 2 robots distincts pouvant fusionner. Le design final de Wawa rappelle celui du robot Analyser dans YAMATO.

TOCHIRO - Tochiro OYAMA
Note : Tochirô [tch] est une déformation de son véritable nom qui est... Toshirô [ch]. En japonais, ce dernier semble difficile à prononcer sans se tromper. Le verbe Tochiru signifie avoir la langue qui fourche, écorcher involontairement un mot.

Docteur ZÉRO - ZERO
Note : Son chat s'appelle Mi-kun. C'est le nom du chat de Matsumoto en personne. Il lui a même dédié un manga éponyme !

ESMERALDA - EMERALDA
Note : La couleur d'Emeralda est le rouge car Leiji Matsumoto l'avait initialement confondu émeraude et rubis.

ATLANTIS - ARCADIA
Note : L'Arcadia symbolise le paradis que recherche Harlock. Il fait référence à l'Arcadie grecque et à la Pastorale de Beethoven (inspirée par ses promenades à Heiligenstadt). Leiji Matsumoto utilise ce nom pour la première fois dans une histoire appellée "Arcadia Symphony" dans laquelle figure aussi un personnage dont le nom, Starsha, sera repris dans YAMATO.


- Quelques pièces
- Ce bleu qui fait rêver

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Quelques pièces


Arcadia Aoshima (Cliquable)



Gashapon Harlock par Medicos (Cliquable)



Cosmogun résine échelle 1 (Cliquable)



Coffret artbook Cosmic Corsair par Takara (Cliquable)



Space Wolf 1/72 par Hasegawa (Cliquable)


- Quelques pièces
- Ce bleu qui fait rêver

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Ce bleu qui fait rêver

Du porte clés aux maquettes, de la résine aux jouets de bains, petite présentation des différentes déclinaisons du plus mythique des vaisseaux de l'univers de Leiji. Pour que chacun y trouve son compte, il y en a pour tous les goûts, et pour toutes les bourses !

La première génération de produits dérivés

Pour la série Captain Harlock ce sont 2 sociétés, fait rare, qui se partagent la galette. Takatoku, spécialisé dans les jouets métalliques de haut de gamme, et Takara, fabricant de maquettes et de jouets de moyenne gamme mais jugés plus « jouables » et plus propices à l'export. C'est par ces jouets Takara que je démarre, avec 3 déclinaisons différentes de l'Arcadia, le « mini série », vaisseau métallique pas franchement ressemblant mais très jouable avec ses missiles et sa tour interchangeable, le « magnémo », vaisseau plastique avec missiles et pièces magnétiques interchangeables et le « sonic control », perle de la série Takara, puisqu'il avance, tourne ou lance des missiles, ceci à l'aide d'une commande sonore et de piles bien entendu.


Arcadias par Takara


Takatoku a, pour sa part, édité 2 Arcadia ou la matière dominante est le métal. Les designs sont plus réalistes, et ces jouets sont présentés sur socles ce qui leur donne un cachet supplémentaire. On retrouve l'Arcadia Dx, aux formes un peu tronquées mais qui s'éclaire lorsqu'il est posé sur son socle, et l'Arcadia simple, qui est le jouet qui s'approche le plus du modèle original de l'auteur, avec les canons qui pivotent mais surtout le tranchoir de proue escamotable par pression sur un bouton.


Arcadias par Takatoku


En Europe la concurrence s'organise avec Atlantic, qui sort son Arcadia, jouet au design douteux à monter soi-même, et Polistil, qui nous édite une pâle copie ( pour éviter les droits ) de l'Arcadia Dx de Takatoku.


Arcadia par Atlantic

Arcadia par Polistil


Mais Takara édite aussi des maquettes, et ce sont des maquettes de qualité. 3 modèles différents sont proposés aux fans à cette époque, 1 à l'échelle 1/1100ème accompagnée de 2 petites maquettes du Space Wolf et du Dagger Ship, 1 à l'échelle 1/1500ème avec système électrique lumineux à l'intérieur et une plus petite moins fidèle, d'ailleurs moins connue du grand public.


Arcadia ech 1/1100ème


Arcadia petit format


L'Arcadia à l'échelle 1/1500 ème ici monté et peint. Comme on peut le voire, posséder une de ces maquettes était la seule façon d'avoir une représentation vraiment fidèle de l'Arcadia chez soi. Un luxe réservé à celles et ceux qui savaient monter et peindre ces petites merveilles !


Arcadia ech 1/1500ème


Le retour au premier plan

Avec le retour de Leiji dans le monde de l'animation de nombreux produits dérivés concernant ses différentes séries apparaissent sur le marché.
En 1998 Banpresto, qui essaye de perpétrer l'esprit jouet dans les goodies, édite une série de 4 vaisseaux de bains basés sur l'univers de Leiji. On y retrouve donc une représentation de l'Arcadia fort sympathique même si l'hélice est un peu sous- dimensionnée ce qui donne dans l'eau un Arcadia lent et poussif !


Arcadia de bain par Banpresto


Puis c'est Jesnet qui édite une série de 3 vaisseaux dont l'Arcadia pour ce qui reste aujourd'hui comme étant sa plus belle représentation. Une magnifique résine de 25 cms de long très réaliste pré-montée et peinte donc accessible à tous contrairement aux maquettes et aux résines à assembler. Il existe une version « collector » de ce modèle de couleur argent.


Arcadia par Jesnet (boîte)


Arcadia par Jesnet


Avec l'édition en DVD de la série c'est un porte clés, dernière déclinaison en date de l'Arcadia, qui vient de paraître. Sous Blister en édition limitée ou en boite inclut avec le coffret DVD.


Porte clés Arcadia


Les insolites

Pour terminer, petit clin d'œil à quelques versions plutôt inattendues et pas forcement connues de l'Arcadia éditées à différentes époques.


Le puzzle 3D en bois à monter


Le taille crayons métallique

Le livre 3D à découper


- Captain Herlock pour PC98
- Arcadia pour Flight Simulator (à partir de 2000)

Lien direct :

Combattre aux côtés de Captain Harlock

"...Tochirô parvint finalement jusqu'au lieu où Emeraldas et Harlock affrontaient le commandant Murem. Ils savaient que la chef mazone ne se rendrait pas et que ce serait un combat à mort. Tochirô n'eut rien à faire. Il se contenta de regarder Emeraldas ajuster un tir de rayon gravitique et la Mazone hurler en s'embrasant. L'invasion avait été déjouée pour le moment, mais Mime et Kei étaient mortes, à tout jamais..."


Captain Harlock (Cliquable)

Non, ce n'est pas une malheureuse tentative de fanfiction de ma part. Ce n'est pas non plus un rêve que j'ai fait (dans mon rêve c'est Tadashi qui meurt). C'est en fait ce que j'ai vécu l'autre jour, en jouant au jeu Uchû Kaizoku Captain Harlock (UKCH) et en franchissant le premier niveau en 7 tours, mais à quel prix !

Ce jeu de stratégie au tour par tour aura 20 ans en 2012 (il est sorti à l'origine sur PC-98, si vous savez ce que c'est). Le jeu a été produit sous la supervision de Leiji Matsumoto et ça se voit. Il est extrêmement fidèle à la franchise Harlock et donc forcément d'un grand intérêt pour tous les fans.

Objectif

L'objectif pour chaque camp est d'éliminer l'unité leader de l'autre camp (comme au jeu d'échecs). Quand vous jouez contre l'ordinateur il y a aussi un nombre de tours limite. Si vous ne réussissez pas à obtenir la victoire avant d'atteindre ce nombre de tours limite, vous perdez, quelle que soit la situation de la partie. Cela m'est arrivé au premier niveau : après 30 tours on m'a indiqué que j'avais perdu, bien que je menais la partie en nombre d'unités et que je pouvais l'emporter en 4 ou 5 tours supplémentaires !

Gameplay et unités

Le manuel compare le jeu aux échecs et au go. C'est une comparaison très restrictive. Les échecs se jouent sur un plateau de 8 x 8 cases, et le go sur un plateau de 19 x 19 cases. UKCH se déroule sur un plateau de 39 x 54 cases, et bien que certaines cases soient inutilisables (murs, rochers, etc.) cela reste néanmoins une gigantesque surface de jeu. Les unités ont différentes valeurs de MP (points de mouvement ; de combien de cases l'unité peut se déplacer en un tour), mais la plus haute valeur de MP est 6, donc ça prend des siècles pour aller d'un bord du plateau à l'autre.


Le plateau est sur la droite. A gauche une zone zoomée. Harlock est presque encerclé par les Mazones, avec un citoyen terrien isolé (l'unité la plus faible du jeu) sur le point d'être éliminé. (Cliquable)

Le jeu recréé la confrontation entre les Mazones et la Terre, où les forces terriennes sont composées d'un mélange de l'équipage de l'Arcadia et des membres de l'armée régulière. Vous pouvez choisir de combattre avec l'un des deux paramétrages suivants : "combat de flottes" ou "combat au corps à corps". Les mécaniques sont globalement les mêmes, mais l'apparence et le comportement des unités sont un peu différents. M'étant concentré sur le "combat au corps à corps" depuis ma prise en main du jeu, c'est donc celui-ci que je vais passer en revue. Je dirai tout de même quelques mots du "combat de flottes" à la fin de l'article.

Pour chacun des deux paramétrages vous pouvez choisir un des deux modes suivants : scénario et campagne. Le mode scénario vous donne un choix de 5 scénarios. Vous pouvez ici choisir de jouer avec le camp terrien ou celui des Mazones (une partie joueur contre joueur est également possible). Le mode campagne vous emmène à travers cinq niveaux (comparables aux scénarios, mais avec quand même des différences) et vous devez jouer avec le camp terrien. Au fur et à mesure que vous passez les niveaux, vos unités survivantes gagnent en expérience et deviennent plus redoutables.

A chaque tour, chaque camp manœuvre chacune de ses unités à sa guise. Chaque unité a un niveau de fuite, de protection et de combat. Et la plupart des unités peuvent faire deux actions par tour : se déplacer (de 1 à 6 case en fonction de son nombre de MP) et attaquer. Chaque type d'unités a de 1 à 4 types d'armes, avec en plus la possibilité du combat au corps à corps en cas de manque de munitions. De plus, une unité peut choisir de ne pas attaquer mais de se protéger d'une éventuelle attaque lors du tour de l'adversaire. Le jeu fait preuve de beaucoup de subtilités dans l'équilibre des possibilités de mouvement et d'attaque.


Tori-san attaque vaillamment une installation de régénération mazone. Le résultat est concluant. (Cliquable)

Par exemple dans le camp terrien, Tori-san et Emeraldas ont 6 MP (le maximum possible). Ces unités ont donc une grande mobilité. Cependant comme vous pouvez vous y attendre, Tori-san a un indice de protection très faible, et peut être plumé en deux coups si l'adversaire est chanceux. Tori-san ne transporte pas non plus d'armes, donc il doit s'approcher de l'ennemi, attaquer et se déplacer avant qu'il ne soit grièvement blessé.

Emeraldas à l'inverse est mieux protégée et dispose d'un arsenal impressionnant : Gravity Saber, Cosmo Dragoon et couteau HT (pour "Hunting" = couteau de chasse ?). Tochirô et Harlock disposent exactement des mêmes armes mais Emeraldas a plus de munitions. Ceci est contrebalancé par le fait qu'Emeraldas a moins de protection.

Yattaran dispose d'une arme redoutable, le Cosmo Percussion M78, et est extrêmement résistant, avec un indice de protection supérieur à celui de n'importe quelle autre unité du jeu. Mais il est particulièrement paresseux et ne peut se déplacer que de 2 cases par tour. Kei Yûki dispose du M78 et du couteau HT, et peut se déplacer de 4 cases, mais elle est beaucoup moins bien protégée que Yattaran. Je pourrais continuer ainsi, mais je pense que vous avez compris le principe !


Le texte sur fond bleu au-dessus d'Harlock signifie : "La cible est encerclée". De mauvais augure pour le pirate. (Cliquable)

Pour ajouter à la complexité, un combat entre deux unités est influencé par la zone environnante. Si Harlock attaque une soldate mazone qui a du renfort à proximité, l'ennemi va lui échapper plus facilement. Si Harlock est entouré par l'ennemi (comme dans la capture d'écran ci-dessus), il aura plus de chances d'être blessé à chaque fois qu'il sera attaqué. Cela encourage à déplacer les unités ensemble pour augmenter la puissance offensive et défensive.

Renforts et récupération

A chaque tour, chacun des deux camps accumule des points de renfort. Pour une obscure raison le jeu les appelle VP (points de victoire ?). Les joueurs doivent garder l'œil sur leurs VP et faire des choix difficiles : dois-je utiliser beaucoup de VP et introduire une unité puissante ? Utiliser deux tours pour faire rentrer deux unités plus faibles ? Chaque camp dispose d'unités spéciales (centres de régénération et arbres mangeurs d'hommes pour les Mazones ; hôpitaux pour les Terriens) qui peuvent procurer des renforts. Ces unités peuvent également servir de zones de récupération. Vous pouvez envoyer vos unités blessées à l'hôpital (Terre) ou en centre de régénération (Mazone), suite à quoi elles recouvrent la santé suffisante pour retourner au combat. La récupération ne coûte pas de points, mais le nombre d'unités que l'on peut régénérer à la fois est limité.

L'aspect le plus déroutant du jeu est la question des leaders, des unités de renfort et des unités de récupération. Il y a beaucoup d'interactions entre ces notions, mais tout dépend du niveau / scénario. Il existe un scénario où le camp terrien n'a pas d'hôpital. Après de nombreux clics et vérifications, j'ai découvert que dans le cas où Harlock est à la fois le leader et l'unité de renfort, et il n'y a aucune unité de récupération !
Dans le premier niveau en mode campagne, le commandant Murem (qui apparaît dans l'épisode 5 de l'anime, si vous vous souvenez) est à la fois le leader Mazone et l'unité de renfort, sans aucune unité de récupération disponible. Le camp terrien a un hôpital qui tient les trois rôles de leader (!), d'unité de renfort et d'unité de récupération ; donc vraisemblablement dans ce niveau, tuer Harlock ne signifie pas victoire automatique pour les Mazones. Elles doivent détruire l'hôpital. Le manuel n'aborde aucun de ces aspects, donc il s'agit vraiment pour le joueur d'un apprentissage par l'essai et par l'échec.


Les forces terriennes obtiennent une victoire temporaire au 7ème tour. L'équipe d'Harlock obtient un taux de survie de 72%. Jouer ces 7 tours m'a pris une heure ! (Cliquable)

Difficulté

Le mode campagne est particulièrement difficile car les meilleures unités terriennes (= l'équipage de l'Arcadia) sont toutes irremplaçables, à l'exception de Tori-san. Si Mime meurt dès le premier niveau, vous êtes obligé de continuer à jouer sans elle. En guise de consolation, les unités qui survivent améliorent leur capacités de fuite, et j'imagine qu'un joueur meilleur que moi peux faire mieux que de perdre deux membres clés de son équipe au premier niveau !

Graphiques et sons

Le jeu n'est plus tout jeune et ça se voit, mais il s'en sort très bien pour son époque. Quand une attaque est en cours, vous pouvez voir les deux unités utiliser leur arme sélectionnée. Ma préférée est l'attaque "Hallucination" dont sont dotées toutes les unités mazones de haut niveau (Raflesia peut en tirer 20 !). Ça me refait beaucoup penser à la lutte de Tadashi contre la sournoise Lola :D
La bande-son se compose d'une série de crissements, de bips ennuyeux et de musique de fond typique des pistes MIDI. S'il y avait quelque chose que je pouvais changer dans ce jeu, ça serait le son.

Combat de flottes

J'y ai seulement joué une ou deux fois, et ce pour deux raisons : je préfère me concentrer sur un aspect du jeu avant de passer au suivant ; je préfère les animations avec les pirates et les Mazones se tirant dessus plutôt que les vaisseaux dans l'espace. Mais il est probable que cette vision des choses soit minoritaire, je vais donc décrire brièvement le "combat de flottes".


La zone zoomée montre l'Arcadia. Le Queen Emeraldas est dans le coin opposé du plateau en bas à droite (carré vert). (Cliquable)

La plupart des unités sont des vaisseaux spatiaux, des Cosmowings à l'Arcadia, et des Zoness au Queen Emeraldas. Même la sorcière de Stanley débarque en tant qu'unité mazone ! Un aspect intéressant du combat de flottes est que les unités comme l'Arcadia peuvent contenir plusieurs petits vaisseaux. Une stratégie possible consisterait à cacher vos unités les plus faibles dans le cuirassé, les transporter jusqu'à l'ennemi puis les libérer pour causer un maximum de dégâts. Vous ne pouvez pas faire cela en mode combat au corps à corps car les hôpitaux ne sont pas mobiles.

Le premier niveau du mode campagne est un bon exemple de la fidélité du jeu à l'univers de Leiji Matsumoto. Le camp terrien démarre la partie avec seulement deux unités : l'Arcadia et le Queen Emeraldas. Entre ces deux unités il y a 20 vaisseaux mazones !! Les vaisseaux pirates sont si puissants que le plus souvent vous n'avez même pas à attaquer un vaisseau mazone pour le détruire. Quand un vaisseau attaque le Queen Emeraldas par exemple, la contre-attaque (automatique) du zeppelin pirate est bien souvent suffisamment redoutable pour le détruire. Je soupçonne presque que l'on peut aller se préparer un sandwich et regarder les pirates se débarrasser de leurs adversaires pendant que l'on mange !


Jeu Captain Harlock pour PC98 (Cliquable)

Titre : Uchû Kaizoku Captain Harlock
Genre : Simulation
Plateforme : PC9801
Média : FD x4
Développeur : Family Soft
Éditeur : Brother Industries
Date de sortie : 13 juin 1992

2 modes sont disponibles :
- mode campagne (vous pouvez combattre en tant que Captain Harlock sur plusieurs niveaux d'affilée)
- mode scénario (plusieurs joueurs peuvent combattre sur un niveau)
... et plus de 20 armes, plus de 15 personnages.

L'édition limitée (seulement 5000 exemplaires) incluait une figurine d'Harlock.
Il était possible de la peindre et de participer au "Concours Captain Harlock", pour lequel le gros lot était le dernier manga de Leiji Matsumoto et 50 000 yens.



- Captain Herlock pour PC98
- Arcadia pour Flight Simulator (à partir de 2000)

Lien direct :

Arcadia pour Flight Simulator (à partir de 2000)


Arcadia hasshin ! (Cliquable)


Pour piloter l'Aracadia il faut certe avoir Flight Simulator mais aussi charger le fichier suivant :

Télécharger l'Arcadia pour Flight Simulator

Ajoutez l'add-on dans le dossier du jeu :
C:\Program Files\Microsoft Games\Flight Simulator 9\Aircraft
(ou équivalent en fonction de la version de Flight Similator)

Ce n'est pas sorcier, un coup de gâchette pour retirer les freins, les gaz à fond, on tire le manche et yahou ! Ca vole tout seul.


Le pont de l'Arcadia (Cliquable)



Arcadia - proue (Cliquable)



Arcadia - poupe (Cliquable)


Lien direct :


par Leiji Matsumoto (Cliquable)



par Leiji Matsumoto (Cliquable)



par Benjamin Carré (Cliquable)
Lien : Blanc Foncé & Galerie d'Ornicar



par Jeremie Fleury (Cliquable)
Lien : Trèfle Rouge & Galerie de Xadrial



par CPZ (Cliquable)
Lien : Galerie de CPZ



par Aerandir (Cliquable)
Lien : In Arcadia & Galerie d'Aerandir



par Masked Avenger (Cliquable)
Lien : Galerie de Masked Avenger



par Vlad Corail (Cliquable)
Lien : Galerie de Vlad Corail



par Sylvidra (Cliquable)
Lien : Sylvidra under cover & Galerie de Sylvidra


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[LP - 33T]
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1.
LES HÉROS DE L'ESPACE
[2C068-72037]
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JAPONAIS

1.
CAPTAIN HARLOCK SYMPHONIC SUITE
[CQ-7005]
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2.
CAPTAIN HARLOCK INSERT SONGS
[CS-7070]
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3.
CAPTAIN HARLOCK DRAMA
[CS-7129]
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4.
CAPTAIN HARLOCK DRAMA ENGLISH
[CZ-7023]
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5.
CAPTAIN HARLOCK TV BGM COLLECTION
[CX-7051]
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[CX-7097]
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CAPTAIN HARLOCK / GALAXY EXPRESS 999 SUITE FOR 2 PIANOS
[CQ-7023]
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8.
CHORUS AND PIANO GALAXY EXPRESS 999 / HARLOCK
[CQ-7032]
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9.
SPACE GUITAR SUITE IN ANIMATION
[CX-7041]
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10.
ISAO SASAKI ANIMES HITS ENGLISH EDITION
[CZ-7018]
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11.
THE WORLD OF LEIJI MATSUMOTO
[CS-7090]
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12.
SPACE FANTASY LEIJI MATSUMOTO
[CS-7125/26]
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ALBATOR, LE CORSAIRE DE L'ESPACE
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4.
ALBATOR, LE CORSAIRE DE L'ESPACE
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ALBATOR, LE CORSAIRE DE L'ESPACE
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2.
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3.
CAPTAIN HARLOCK / A NEW BEGINNING FOR US
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2 pistes

4.
CAPTAIN HARLOCK INSERT SONGS
[SCS-442]
2 pistes

5.
CAPTAIN HARLOCK / CYBORG 009
[CE-3019]
4 pistes

6.
CAPTAIN HARLOCK / CAPTAIN FUTURE
[CH-548]
4 pistes

7.
TREASURE ISLAND / CAPTAIN HARLOCK
[CH-76]
4 pistes

8.
GALAXY EXPRESS 999 / CAPTAIN HARLOCK
[CK-547]
2 pistes

9.
CAPTAIN HARLOCK / STARZINGER
[FF-2016]
4 pistes

[CD]
FRANÇAIS

1.
ALBATOR, LE CORSAIRE
DE L'ESPACE
[AK-10079]
13 pistes

2.
ALBATOR DE 1978 à 2000
[AK-10183]
4 pistes
 

JAPONAIS

1.
UCHÛ KAIZOKU CAPTAIN HARLOCK TV BGM
[28CC-2294]
14 pistes
 

2.
GALAXY EXPRESS 999 - CAPTAIN HARLOCK
[COCD-855]
4 pistes
 

3.
UCHÛ KAIZOKU CAPTAIN HARLOCK SYMPHONIC SUITE
[COCC-11504]
8 pistes

4.
UCHÛ KAIZOKU CAPTAIN HARLOCK TV DRAMA SERIES
[COCC-12399]
2 pistes

5.
HARLOCK MEMORIAL SONG COLLECTION
[COCC-13113]
17 pistes
 

6.
UCHU KAIZOKU CAPTAIN HARLOCK SYMPHONIC SUITE
[COCC-72003]
8 pistes

7.
HARLOCK TV BGM COLLECTION
[COCC-72017]
14 pistes

8.
HARLOCK ETERNAL EDITION FILE N° 1
[COCX-31697]
16 pistes

9.
HARLOCK ETERNAL EDITION FILE N° 2
[COCX-31698]
19 pistes

10.
HARLOCK ETERNAL EDITION FILE N° 6
[COCX-31702]
16 pistes

11.
HARLOCK ETERNAL EDITION FILE N° 7
[COCX-31703]
18 pistes

12.
THE WORLD OF LEIJI MATSUMOTO
[COCC-12911/12]
41 pistes

13.
THE MUSIC ENCYCLOPEDIA OF LEIJI MATSUMOTO
[GES-31170/79]
217 pistes

14.
THE WORLD OF LEIJI MATSUMOTO
[COCX-32297/98]
41 pistes
 

15.
SYMPHONIC POEM FANTASY RAILWAY
[COCX-30110/11]
31 pistes
 

16.
FANTASY RAILWAY 1999
[COCC-30654/55]
34 pistes